Pascal Praud est colère. Ce matin, le journaliste d'iTELE et RTL prend la plume dans une tribune publiée sur "Le Point" pour dénoncer une injustice : la grille tarifaire de la fourrière parisienne. Car le journaliste a été victime d'un scandale. On lui a "piqué" sa voiture samedi. "'On', c'est la fourrière. Je l'ai récupérée lundi. J'ai payé 237 euros. Ils sont gentils à la préfecture de Paris", s'emporte Pascal Praud en introduction de son plaidoyer, avant de revenir en détail sur ce triste soir du 6 février, où sa vie a basculé.
Après avoir longuement détaillé les raisons qui l'ont poussé à conserver sa "vieille" Peugeot 607, "raillée" par ses amis, le journaliste regrette que ce "salon avec musique d'ambiance et fauteuils de cuir" auquel il tient tant soit "régulièrement enlevé par ces messieurs de la fourrière". Il faut en revanche lire entre les lignes pour comprendre que ce soir-là, comme beaucoup d'autres apparemment, Pascal Praud s'était garé sur une place livraison, qui lui est interdite. "J'ai toujours du mal à persuader la maréchaussée que je livre quelque chose d'autant que je ne suis jamais là lorsqu'elle monte sur le camion", s'amuse-t-il même.
C'est alors que commence le récit de l'épopée du journaliste pour récupérer son amie de toujours. Dimanche, après avoir confirmé auprès du commissariat que sa bien-aimée est bel et bien retenue "en garde à vue" à la fourrière du 8, avenue Foch, Pascal Praud se rend sur place pour la libérer, en taxi. "Hélas ! patatras ! La fourrière est fermée le dimanche. Le commissariat ne m'a rien dit. Il est vrai que je n'avais pas demandé", regrette-t-il.
Rebelote le lendemain, lundi 8 février, où il découvre la terrible sentence : 237 euros d'amende. "C'est le prix, monsieur. Amende forfaitaire de 150 euros plus 29 euros de parking par jour", lui explique son interlocuteur. Même le dimanche, où la fourrière est fermée. "Ce n'est pas juste", rétorque Pascal Praud, qui s'interroge par ailleurs sur la logique de facturer trois jours de parking alors que la voiture est arrivée samedi à 18h et qu'elle a été récupérée à 9h le lundi matin. "Chaque journée commencée à partir de minuit est comptée", lui explique-t-on alors, l'invitant également à "écrire" pour "faire une réclamation". De quoi pousser le journaliste à partager ce terrible week-end avec les lecteurs du "Point", en attendant, peut-être, une prochaine tribune sur le prix des Vélib ou les 7 euros minimum à reverser aux taxis...