Il a fallu plus de deux ans à Lady Gaga pour se mettre à dos une partie des médias et de ses fans pour son côté trop extravagant et le sentiment qu'elle privilégie l'image et le marketing à tout le reste. Lana Del Rey, elle, n'a mis que quelques semaines à devenir la cible de quasiment toute la presse, après sa prestation ratée et très vivement critiquée dans "Saturday Night Live".
Et comme un buzz négatif n'arrive jamais seul, la chanteuse est désormais l'objet d'attaques sur son premier single "Video Games". Elle est en effet accusée d'avoir plagié une chanson grecque de 1991 enregistrée par Eleni Vitali. Hier, lors de son passage sur le plateau du "Grand Journal" pour assurer la promo de son premier opus "Born to Die", sorti ce lundi, la chanteuse a d'ailleurs été interrogée sur ce plagiat supposé.
Mais personne n'a vu ce passage de l'émission, puisqu'il a été coupé au montage, comme le révèle ce matin Le Parisien. "On a évoqué cette histoire de similitude de "Video Games" avec une chanson grecque", explique ainsi Lana Del Rey. "C'est la première fois que j'entendais parler de cette histoire. Et cela m'a beaucoup agacée. Le journaliste m'a posé la question parce qu'il ne m'aime pas, j'en suis certaine", ajoute-t-elle, tandis que le quotidien précise que la séquence n'a pas été diffusée.
Cette sortie de la chanteuse sur son sentiment d'être attaquée par la presse fait écho à une interview au magazine américain Rolling Stone, dans lequel Lana Del Rey revient notamment sur sa prestation décriée dans "Saturday Night Live", qu'elle considère comme "convenable". "L'équipe de l'émission m'a dit qu'ils avaient adoré", explique-t-elle d'abord. "Je sais que certains n'ont pas aimé mais c'est comme ça que je suis sur scène et mes fans le savent"., dit-elle encore, rappelant une récente interview dans laquelle elle avouait ne pas être "très bonne en live".
Puis, elle enchaîne avec les critiques dont elle a fait l'objet. "On dit du mal de tout ce que je fais, ce n'est pas nouveau. Quand je marche dans la rue, les gens ont des choses à dire à ce sujet. Ca n'aurait aucune importance si j'étais absolument parfaite...", regrette-t-elle ainsi, avant de poursuivre. "Les gens n'ont rien de positif à dire sur ce projet. Je suis sure que c'est pour ça que vous écrivez (ce papier) sur moi, d'ailleurs", lance-t-elle même au journaliste qui l'interviewe.