Interview
Lapix, Delahousse, Salamé, Bugier : Yannick Letranchant présente la saison à venir de l'info de FTV
Publié le 24 août 2018 à 16:29
Par Pierre Dezeraud
À la veille de la rentrée, puremedias.com s'est entretenu avec le directeur exécutif de l'information de France Télévisions.
Yannick Letranchant Yannick Letranchant© France Télévisions
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Un secteur qui se porte bien, du point de vue des audiences, mais qui n'échappera pas aux économies. C'est en résumé ce qui attend l'information de France Télévisions dans les mois à venir. À l'antenne, après les grands changements de la rentrée 2017, la stabilité est de mise. Avant la grande rentrée de lundi, pour puremedias.com, Yannick Letranchant, directeur exécutif en charge de l'information de France Télévisions, fait le point sur la saison à venir.

Propos recueillis par Pierre Dezeraud.

Quel bilan dressez-vous de la saison 2017-2018 qui a été riche en changements ?
Le bilan est très bon, notamment en ce qui concerne les JT, pierre angulaire de notre offre. Le "20 Heures" semaine réalise sa meilleure saison depuis 2005-2006. Ce n'était pourtant pas évident car nous avons effectué un certain nombre de changements à la rentrée dernière. Nous avons fait le pari d'une nouvelle incarnation avec Anne-Sophie Lapix et ce pari est une franche réussite. Nous avons gagné près de 200.000 téléspectateurs par rapport à la saison précédente. Quant au "13 Heures", présenté par Marie-Sophie Lacarrau, nous enregistrons notre meilleure performance depuis 1998, malgré la force de notre principal concurrent. Je n'oublie pas non plus la solidité du "19/20" sur France 3, tant sur le plan national que régional. Avec la progression continue de franceinfo sur le canal 27, ces excellents résultats prouvent que la demande d'une information de service public de qualité est de plus en plus forte.

Quelles sont les grandes perspectives pour la saison à venir ?
Nous ne ferons pas de changements pour faire des changements. En clair, il n'y aura pas de révolution. On va continuer à creuser notre sillon dans le décryptage et le fact-checking. De nouvelles rubriques vont venir enrichir le "20 Heures", notamment le format immersif "Dans la tête de...", dans lequel on se mettra à la place d'un homme politique, d'un dirigeant d'entreprise ou d'une personnalité. Nous voulons continuer d'aller au-delà de l'information pure. Dès lundi, nous allons aussi publier sur nos réseaux sociaux des formats courts réécrits et adaptés pour le web mais issus de nos journaux. C'est une vraie valeur ajoutée au "20 Heures" qui permet notamment de toucher un public plus jeune.

"La durée du '20 Heures' ne bougera pas" Yannick Letranchant

Une manière de tordre le cou à l'idée que les jeunes ne regardent plus le "20 Heures" ?
La saison dernière, le "20 Heures" a gagné 1,4 point de part d'audience sur le public de moins de cinquante ans, ce qui n'est pas négligeable. Nous sommes passés de 13,4% à 14,8% de PDA. Auprès des 15-24 ans, le "20 Heures" se situe à 13,1% de PDA en 2017-2018, son meilleur score depuis 2006. C'est un signal. Nous pensons que cela vient saluer notamment la mise en place de nouveaux modules directement inspirés de ce que nous faisons depuis deux ans sur le canal 27. Nous sommes très attentifs à varier les types de narration. En plusieurs années, le "20 Heures" est passé du simple robinet d'informations à un long format d'actualité plus pédagogique et plus éditorialisé. Nous nous sommes adaptés, et contrairement à ce qui était prédit par certains il y a quinze ans, la fin du "20 Heures" n'est pas d'actualité.

Le "20 Heures" sera-t-il impacté, dans sa durée, par le lancement du feuilleton "Un si grand soleil" à 20h40 ? En clair, sera-t-il raboté ?
Non, la durée reste la même, d'environ 35-36 minutes. En cas de gros événements d'actualité, la priorité sera toujours donnée à l'information. C'est une évidence que nous avons réaffirmé avec Delphine Ernotte.

Anne-Sophie Lapix animera cette saison "Le Grand Échiquier", qui ne dépend pas de votre périmètre. Travaille-t-elle sur un format rattaché à l'information ?
Pour l'instant, non. Anne-Sophie souhaite surtout se concentrer sur l'exercice du "20 Heures". Sa présence au "Grand Échiquier" est parfaitement cohérente, compte tenu de son parcours. Après, le présentateur du "20 Heures" ne peut pas se démultiplier. C'est un exercice très chronophage et particulièrement exigeant.

"Il n'y a jamais eu de mésentente entre Thomas Sotto et la direction de l'info" Yannick Letranchant

Comment se fait-il que Thomas Sotto, joker attitré de Laurent Delahousse, n'ait pas joué son rôle de joker cet été ? Est-il un cas particulier ?
Non, cette situation atypique résulte d'une conjonction d'emplois du temps personnels. Par ailleurs, Thomas Sotto a présenté "Complément d'enquête" tout au long de l'année, ce qui a représenté un fort investissement pour lui. Il avait besoin de se reposer. Nous comprenons que cela ait pu surprendre les téléspectateurs et nous ne procéderons pas de la même manière l'an prochain.

Pourquoi Thomas Sotto a-t-il quitté "Complément d'enquête" après y être resté une seule saison ? Des rumeurs évoquent une mésentente avec la rédaction du magazine.
Pour que ce soit clair, tout d'abord, je tiens à préciser qu'il n'y a jamais eu de mésentente entre Thomas et la direction de l'information. Concernant son départ de "Complément d'enquête", je pense qu'il n'est pas parvenu à peser autant qu'il le souhaitait et à imposer ses choix. Il a pris la décision de ne pas insister. Je le regrette car Thomas avait toutes les qualités nécessaires. Jacques Cardoze, qui lui succède, est un professionnel reconnu au sein de France Télévisions, je ne doute pas de sa réussite.

Pourquoi ce choix de Jacques Cardoze, qui était correspondant de France 2 à Washington, et pas d'un journaliste interne au magazine ?
Jacques Cardoze est une personnalité de la rédaction qui s'est particulièrement distinguée comme correspondant à Londres puis à Washington. Ce n'est pas un recrutement extérieur comme ce fut le cas pour Nicolas Poincaré ou Thomas Sotto. Nous avons jugé que Jacques avait à la fois la notoriété suffisante mais aussi toutes les qualités nécessaires pour incarner ce magazine du service public.

"Julian Bugier n'est pas condamné à rester joker pendant dix ans" Yannick Letranchant

Que fera donc Thomas Sotto cette saison ?
Il reste bien sûr le joker de Laurent Delahousse sur le "20 Heures" du week-end. Il animera également "Escape News", un nouveau magazine de fact checking sur France 4. Sur France 2, il demeurera très présent. Ce sera le cas notamment dans "L'émission politique" où il sera le partenaire de Léa Salamé sur la première partie de l'émission. Il pourra aussi être mobilisé lors des spéciales de la rédaction, comme il l'a été en début d'été, lors de la descente des Champs-Elysées par les Bleus, où il a beaucoup apporté.

Julian Bugier a souvent dit qu'il ne resterait pas joker pendant dix ans. Est-il condamné à l'être ?
Non, il n'est condamné à rien ! Cela dépend des opportunités qui peuvent se présenter. Nous nous parlons ouvertement et avec complicité avec Julian. Il n'est d'ailleurs pas que joker. Il présente "Tout compte fait" le samedi, le magazine "Cellule de crise" dans lequel il s'investit beaucoup et bien sûr les éditions spéciales de l'info. Il sera très présent en novembre pour la célébration du centenaire de l'armistice. Il l'a été cette année lors des hommages à Johnny, au colonel Beltrame ou encore lors de l'entrée au Panthéon de Simone Veil. C'est un journaliste bien occupé qui n'a pas vocation à rester joker toute sa vie. Il a de l'avenir chez nous.

Laurent Delahousse présentera-t-il "20h30 le samedi" ?
Oui. Nous avons reconduit "20h30 le dimanche", qui reprend le 9 septembre. Nous travaillons sur "20h30 le samedi", qui devrait être lancé vers la Toussaint. La formule ne sera pas exactement la même que celle du dimanche mais nous retrouverons l'écriture originale de Laurent Delahousse, qui est très investi dans ce nouveau projet.

"'L'émission politique' sera délocalisée de manière événementielle en régions" Yannick Letranchant

De manière plus anecdotique, pourquoi être intervenu dans la brouille entre Michel Drucker et Laurent Delahousse ?
Laurent Delahousse est membre de la rédaction. J'ai considéré que les propos de Michel Drucker mettaient en cause le travail de la rédaction et c'est la raison pour laquelle je me suis exprimé.

Comment expliquez-vous les audiences décevantes de "L'émission politique" la saison dernière ?
Je me félicite que nous proposions une émission politique régulière en prime-time sur le service public tout au long de l'année. France 2 est la seule grande chaîne à le faire, et c'est son rôle. Hors séquence électorale, c'est effectivement un choix qui paie moins. Cela peut aussi s'expliquer par l'arrivée d'un personnel politique à la notoriété moindre et des personnalités qui suscitent moins d'intérêt que par le passé. Les audiences ont été en retrait, c'est un fait. La moyenne est toutefois relativement correcte avec 1,9 million de téléspectateurs sur la saison, dans un environnement très concurrentiel. Je signale par ailleurs que "L'émission politique - La suite", qui est diffusée en deuxième partie de soirée, a réalisé de très bons scores. C'est une vraie satisfaction.

À quoi va ressembler l'émission cette saison ? La périodicité est inchangée ?
Elle reviendra dans une formule remaniée. Dans la perspective des élections européennes du mois de mai, nous allons monter en puissance sur les problématiques au coeur des débats, notamment les enjeux économiques, l'immigration et la montée des populismes. Nous réfléchissons aussi à faire des émissions plus thématiques avec plusieurs intervenants. Nous allons faire respirer l'émission en la délocalisant de manière événementielle, notamment en régions. Nous irons là ou il fait sens que l'on soit. Ce ne sera pas systématique mais nous souhaiterions le faire deux ou trois fois dans l'année. La périodicité restera globalement la même que la saison dernière avec huit numéros envisagés.

"J'aurais aimé qu'Emmanuel Macron s'exprime une seconde fois chez nous l'année dernière" Yannick Letranchant

Vous avez déjà une idée de l'identité du premier invité de la saison ?
C'est en cours.

La saison dernière, Emmanuel Macron s'est rendu deux fois sur TF1 et deux fois sur BFMTV. Il n'a fait qu'une seule intervention sur les antennes de France Télévisions (le 17 décembre 2017 dans "19h le dimanche" sur France 2, ndlr). Est-ce un désaveux pour l'information de service public ?
Non, je ne le crois pas. Le président de la République choisit sans doute en fonction du public visé qui n'est pas le même selon les médias. J'aurais aimé qu'il s'exprime une deuxième fois chez nous. Nous lui faisons des propositions et sommes en liaison permanente avec son équipe. Nous ne sommes pas inactifs.

Les antennes de France Télévisions seront mobilisées lors des soirées électorales pour les Européennes au printemps prochain. Peut-on imaginer qu'Anne-Sophie Lapix y participe ?
C'est bien trop tôt pour le dire. Anne-Sophie Lapix a les qualités pour le faire mais rien n'a été décidé sur les incarnations des soirées électorales à venir. La séquence sera, quoi qu'il arrive, très importante pour France Télévisions. L'Europe est déjà bien présente sur nos antennes, à travers notamment "Avenue de l'Europe", le magazine de Véronique Auger sur France 3 et des rendez-vous dédiés sur franceinfo canal 27 ("Drôle d'Europe" en semaine, "La faute à l'Europe" le week-end).

"L'info prendra sa part dans les économies demandées" Yannick Letranchant

Que répondez-vous à ceux qui s'émeuvent que l'information perde deux cases sur France 2 ("L'angle éco" et "19h le dimanche", toutes deux supprimées) ?
"19h le dimanche" occupait une case auparavant dédiée aux programmes même si elle était incarnée et réalisée par des équipes issues de l'information. "L'angle éco" s'arrête mais rien ne nous interdit de mettre en place un nouveau magazine économique. "L'angle éco" était très liée, jusque dans le nom de l'émission, à la personnalité de François Lenglet. Son interruption était inévitable. Nous travaillons sur d'autres formats. Il n'y a pas réellement de "pertes de cases".

Craignez-vous la nouvelle vague d'économies qui sera imposée à France Télévisions dans le cadre de la réforme de l'audiovisuel public ? Contrairement à la fiction, le budget de l'information n'a pas été sanctuarisé...
Delphine Ernotte a rappelé l'importance de l'information dans l'offre du service public. Nous prendrons notre part dans les efforts qui nous seront demandés. Il y a déjà eu des économies l'an dernier, portées par la rédaction, avec notamment le non-renouvellement de certains CDD, la réduction d'une minute du "13 Heures" par exemple. Nous travaillons sur la transversalité, en particulier avec la chaîne d'information. L'optimisation et la mutualisation sont évidemment des réponses aux économies qui seront demandées.

La fusion des rédactions de France 2 et de France 3 est-elle enfin accomplie ?
Elle est passée devant les instances représentatives du personnel. Nous sommes désormais dans la mise en oeuvre opérationnelle. Dans la continuité de ce que je disais précédemment, nous allons organiser les équipes spatialement tout autour de la chaîne d'information. Concrètement, la fusion entre dans sa quatrième et dernière phase. Ce chantier "Info 2015", lancé en 2012, sera donc achevé d'ici la fin de l'année.

"Une suppression du 'Soir 3' n'est pas à l'ordre du jour" Yannick Letranchant

La régionalisation de France 3, au coeur de la réforme à venir, impliquera-t-elle à terme une suppression des éditions nationales ?
L'information régionale sera très probablement renforcée mais il est encore prématuré de parler de cela, tout est à bâtir. La réflexion n'a pas encore commencé. Ce qui est sûr, c'est qu'il ne doit pas y avoir de tabous dans cette réflexion.

Ces derniers mois, on a aussi entendu que le "Soir 3", notamment l'édition week-end, pourrait être menacé.
Une suppression du "Soir 3", qui va fêter ses quarante ans fin septembre, n'est pas à l'ordre du jour. Nous inaugurons d'ailleurs en cette rentrée un nouveau module sur l'intelligence artificielle. Les audiences du "Soir 3" sont également satisfaisantes. La réflexion sur nos différents rendez-vous d'information et leur complémentarité peut se poser, notamment au regard de l'existence de la chaîne d'information. Mais je le répète, la suppression du "Soir 3" n'est pas à l'ordre du jour.

En interne, l'ambiance est décrite comme "tendue" au sein de la rédaction. Les méthodes managériales de la direction de l'information sont qualifiées de "brutales".
Ces propos me choquent et j'assume pleinement les décisions que je prends. Je dénie ce terme de "brutalité". Nous sommes une direction qui dit franchement les choses. Cela peut déplaire parfois. Nous fixons le cap et disons clairement ce qui va et ce qui ne va pas. C'est ce qui peut passer à tort pour de la brutalité. Mais notre porte est toujours ouverte et nous veillons à ce que le dialogue ne soit jamais rompu. Évidemment, les séquences budgétaires compliquées sont propices aux inquiétudes.

"Il n'y a pas l'obsession de battre TF1" Yannick Letranchant

Comment allez-vous réagir au regain de forme des éditions spéciales de TF1 ?
Les résultats ont toujours été très serrés entre TF1 et France 2 sur ces événements. Nous sommes souvent leaders et avons un vrai savoir-faire en la matière comme cela s'est vérifié lors du dernier mariage princier. C'est vrai que les chiffres du 14 juillet ont été un peu décevants. Nous savons nous remettre en question et travaillons pour nous renouveler et faire mieux l'an prochain.

TF1 inaugure aujourd'hui le nouveau plateau de son JT aux dimensions bien plus modestes que celui de France 2. La direction de l'information de la Une a d'ailleurs remis en cause l'intérêt d'un plateau trop grand...
TF1 n'a pas la capacité pour avoir un plateau d'une taille similaire. Leur choix est donc parfaitement cohérent. Je rappelle que le plateau C de France Télévisions, très polyvalent, ne sert pas qu'aux JT de France 2 et est optimisé pour tourner de nombreuses émissions. Notre plateau nous offre de nombreuses possibilités dont la réalité augmentée et un studio virtuel que nous utilisons à bon escient. Il ne faut surtout pas que ces outils deviennent des gadgets. Nous sommes vigilants à ce sujet. Nous regarderons évidemment avec intérêt ce que fait notre concurrent. Nous n'avons pas à rougir par rapport à TF1 mais il n'y a pas non plus l'obsession de les battre. Notre priorité, c'est de faire un journal exigent de qualité et de référence.

Comme Françoise Nyssen, considérez-vous que la place de franceinfo sur le canal 27 est un réel handicap ?
Disons que ce n'est pas la position la plus confortable. C'est d'ailleurs également vrai pour LCI. À titre personnel, je trouve que, si toutes les chaînes d'information étaient regroupées, cela aurait du sens. Concernant le canal 14, ce n'est pas à nous de décider, c'est le CSA qui tranchera. Pour l'heure, c'est encore pleinement le canal de France 4.

"L'objectif de franceinfo est à 0,6% de PDA" Yannick Letranchant

Les audiences de franceinfo progressent. Quel est l'objectif à moyen terme ?
L'objectif reste à 0,6% de PDA. C'est celui que nous avons fixé l'an dernier avec la présidente de France Télévisions. Nous avons réalisé des pointes à 0,7% de PDA cet été et sommes de plus en plus suivis par les moins de cinquante ans. Les signaux sont bons. Pour cette troisième saison, sous la houlette d'Alexandre Kara, nous élargissons dès lundi nos grandes tranches d'information et renforçons les incarnations de la chaîne. Nous avons aussi mis l'accent le week-end sur des présentatrices fixes.

À l'origine, franceinfo voulait s'éloigner du modèle "breaking" mais on s'aperçoit que la chaîne n'est jamais aussi suivie que lors des grands événements d'actualité...
Au début, nous n'avons peut-être effectivement pas assez "breaké". La force de franceinfo, c'est un ton et un regard spécifiques même si elle est avant tout une chaîne d'information en continu et un media global en collaboration avec nos partenaires, présent sur l'actu chaude. L'enjeu, c'est de garder cet équilibre et de savoir "dé-breaker" à temps pour ne pas tourner en rond pendant des heures. C'est l'écueil que nous voulons éviter.

La force du média global, indéniable, est-elle encore sous exploitée ?
Nous travaillons à un apport plus important du numérique à l'antenne du canal 27. Les interactions entre le numérique et la télévision vont être renforcées. Nous y travaillons avec les équipes concernées. Là encore, l'enjeu, c'est de mettre en oeuvre plus de transversalité. Le numérique est l'une de nos priorités et je me réjouis que franceinfo soit la première plateforme d'actualité sur le mobile depuis avril 2018.

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