Une mise en garde pour "Strip-Tease". France 3 a reçu un avertissement du Conseil supérieur de l'audiovisuel à la suite d'un épisode du magazine de la chaîne difusé le 20 août dernier. Un adolescent y témoignait à visage masqué et évoquait les "actes de violence psychologique, morale et physique" dont il est victime de la part de sa mère. Or, les Sages jugent que le jeune homme était malgré tout identifiable dans ce sujet.
Le CSA rappelle que l'utilisation des propos d'une personne mineure est soumise à de nombreuses règles en télévision. Les chaînes doivent "s'abstenir de solliciter le témoignage d'un mineur placé dans une situation difficile dans sa vie privée lorsqu'il existe un risque de stigmatisation après la diffusion de l'émission". Néanmoins, les témoignages de mineurs sont autorisés lorsque ceux-ci ne peuvent être reconnus.
Rappelons que la mise en garde est une des sanctions les plus légères du CSA. Elle précède généralement la mise en demeure, qui précède elle-même une sanction plus sévère, qui peut aller de l'amende jusqu'à la suspension voire l'annulation du droit d'émettre.