En ces temps compliqués sur le marché publicitaire, voilà un groupe qui résiste remarquablement bien. Au deuxième trimestre, les recettes publicitaires de M6 sont restées stables sur un an, à 183 millions d'euros. Les revenus issus des chaînes numériques (W9, 6ter, Paris Première, Téva, etc.) ont, eux, progressé de 6%, à 51 millions d'euros, tandis que les diversifications sont en chute de 7%, à 115 millions d'euros. Au total, le chiffre d'affaires de M6 a atteint 349 millions d'euros au deuxième trimestre, une performance en baisse de 2% sur un an mais dans la lignée des résultats du premier trimestre.
De janvier à juin 2013, les revenus publicitaires de M6 ont dépassé les 347 millions d'euros, en baisse de 1%. Une résistance bien meilleure que chez TF1 et France Télévisions du fait de la stratégie agressive de la régie du groupe de Nicolas de Tavernost. Les chaînes numériques ont, elles, réalisé un chiffre d'affaires de 94 millions d'euros (+3% sur un an), contre 257 millions pour les diversifications (-4%). La totalité des revenus du groupe a atteint 698 millions d'euros au premier semestre, en baisse de 2% sur un an.
En termes de profits, le groupe M6 a dégagé un résultat opérationnel de 127 millions d'euros au premier semestre, en hausse de 1%. La seule chaîne M6 contribue pour 91 millions à ce résultat, atteignant un taux de marge incroyable de 26%, notamment grâce à une baisse du coût de grille de 9%. Les diversifications contribuent pour leur part à 29 millions d'euros, améliorant, là aussi, leur taux de marge (11% vs 9% au premier semestre 2012). Notons que le club de football des Girondins de Bordeaux est revenu dans le vert au premier semestre. Enfin, la contribution des chaînes numériques au résultat opérationnel est en baisse de -61%, à 7 millions d'euros, en raison notamment des "efforts d'investissements dans 6ter".