e 19 janvier dernier, Miguel Ferrer disparaissait. Le comédien américain succombait à un cancer de la gorge, à l'âge de 61 ans. Connu pour ses rôles dans "Robocop" et "Iron Man 3" au cinéma, l'acteur était surtout connu pour sa participation à plusieurs séries télé, dont "Preuve à l'appui" de 2001 à 2007. Et depuis la troisième saison de "NCIS : Los Angeles", il campait l'énigmatique Owen Granger, directeur adjoint du NCIS.
Hier soir, aux Etats-Unis, les téléspectateurs ont ainsi découvert comment les scénaristes avaient décidé d'expliquer le départ de son personnage. Evidemment, la suite de cet article contient des spoilers sur la saison 8 de "NCIS : Los Angeles".
La maladie de Miguel Ferrer avait déjà été intégrée dans la série, son personnage annonçant qu'il était atteint d'un cancer en phase terminale. Mais les scénaristes n'ont pas souhaité tuer Owen Granger. Hier soir, dans le seizième épisode de la saison 8, Hetty (Linda Hunt) s'est rendue à l'hôpital où Owen Granger était soigné après avoir été poignardé dans l'épisode 13 de la saison 8. Mais elle n'y a pas trouvé son collègue et ami.
Les scénaristes ont en effet préféré s'inspirer du côté énigmatique du personnage pour expliquer son départ, tout aussi mystérieux que lui. "J'ai bien peur qu'il soit parti... Il était là, et une minute plus tard, il avait disparu... Il a arraché son intraveineuse et il a quitté l'hôpital", a ainsi expliqué une infirmière à la responsable des opérations. Granger avait toutefois laissé une lettre à Hetty, lui expliquant qu'il lui restait "des affaires à régler" avant sa mort imminente. Il lui a aussi confié la lourde tâche d'expliquer sa disparition aux autres membres de l'équipe. "Je suis sûr que tu trouveras une façon de le faire", a-t-il assuré.
Hetty a alors quitté l'hôpital tandis qu'une reprise de "Knockin' on Heaven's Door" de Bob Dylan, enregistrée par Miguel Ferrer avec son groupe, accompagnait son départ. A l'issue de l'épisode, l'équipe de "NCIS : Los Angeles" a rendu hommage à l'acteur avec un message et une photo de Miguel Ferrer. "A la mémoire de notre ami, notre collègue, dont la force et la gentillesse nous inspireront tous à jamais", pouvait-on lire.