La riposte du groupe M6. Alors que les équipes de LCI se réjouissent de l'annonce du CSA de leur passage sur la TNT gratuite, les chaînes Paris Première et Planète+ ont essuyé un nouveau refus. Invité sur BFMTV dans "News et compagnie", Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe M6 ne comprend pas la décision du CSA et annonce qu'il recourra une nouvelle fois au Conseil d'Etat.
"Le CSA a dit non à Paris Première. C'est un non à la culture. Il pense que les Français ne sont pas assez intelligents pour regarder cette chaîne. Bizarrement, il a autorisé LCI du groupe TF1, alors qu'il y a déjà des chaines d'information en France. En matière à la fois de pluralisme, d'intérêt du public, d'intérêt de la production, c'est la décision inverse qui a été prise", a déploré le PDG de M6, ajoutant que le CSA "n'a pas fait son travail".
Nicolas de Tavernost a alerté des "très graves difficultés" que pourrait rencontrer sa chaîne, qui mènerait "probablement à la fermeture de Paris Première". "Le rôle du régulateur, c'est quand même d'anticiper les difficultés que peut avoir une chaîne et non pas simplement d'aller constater qu'elle est au bord de la faillite", a-t-il poursuivi.
Pour la seconde fois, le patron de la sixième chaîne a annoncé "aller de nouveau devant le Conseil d'Etat" pour "censurer le CSA". "Aujourd'hui, lorsque vous voyez le choix qu'il y a parmi les 25 chaînes de la TNT, de dire il faut une chaîne d'informations de plus alors qu'il y en a déjà un certain nombre qui fonctionnent correctement, et de dire il y a une chaîne qui a un peu d'ambition culturelle et celle-là on ne lui donne pas l'autorisation..." a regretté Nicolas de Tavernost, estimant que "c'est l'antithèse de la régulation et un mépris pour le public". puremedias.com vous propose de revoir son interview sur BFMTV.