Il était hors de lui. Ce matin, dans "L'heure des pros", Pascal Praud est revenu sur la chronique de Daniel Morin sur France Inter. Ce dernier a tenu des propos dégradants à l'égard de Charlottes d'Ornellas, présente ce mardi sur le plateau de CNews. Dans son billet datant du 27 septembre dernier, l'humoriste de la station publique dressait un portait peu flatteur de la journaliste de "Valeurs actuelles", avant de séduire ironiquement Charlotte d'Ornellas avec des phrases déplacées. "Nous ferons l'amour bestialement comme deux bergers allemands rongés par la luxure et la passion", a-t-il lâché par exemple, après l'avoir surnommé de "souillon fasciste".
Si Pascal Praud a reconnu qu'il s'agissait d'une chronique à prendre au second degré, il a peu apprécié la manière dont sa chroniqueuse a été dépeinte. "Vous avez été prise à partie par un chroniqueur sur France Inter dans le 5/7, avec des termes sexistes, violents. Curieusement, personne ne réagit à cela. C'était peut-être parce que c'était sur France Inter. Je pose la question. Marlène Schiappa, je ne l'ai pas entendue là-dessus, alors qu'elle est toujours prompte à prendre la parole. Sur France Inter, le monsieur n'a pas été sanctionné", s'est agacé le présentateur, glissant que "sa chronique n'est pas drôle" et citant des passages du billet.
"Silence radio dans la médiasphère ! J'ai toujours le sentiment qu'il y a deux poids, deux mesures. Il y a donc des gens qui ont tous les droits en France, y compris de vous attaquer. En revanche, quand Tex a fait une plaisanterie douteuse, il a été viré de France 2 immédiatement", a poursuivi Pascal Praud, énervé. Charlotte d'Ornellas a ensuite pris la parole : "Je n'ai pas eu affaire avec lui. Je n'ai pas réagi à cette chronique. C'est toujours un peu délicat de réagir. Je n'ai pas envie d'aller sur ce terrain ou de le prendre à partie. S'il n'y a pas eu de réaction, c'est parce que c'est France Inter. (...) Il se cache derrière l'humour. Son pire crime, c'est de vraiment ne pas être drôle."
Après un tour de table, l'animateur de "L'heure des pros" a repris la main : "France Inter et les chroniqueurs de France Inter sont intouchables. Voilà ce que nous pouvons dire manifestement. Il n'y a pas de sanction. Il n'y a rien du tout. On peut faire des erreurs. Si Morin venait sur ce plateau pour dire 'Bah oui, j'ai fait n'importe quoi. Ma chronique, elle n'est pas drôle', il n'y pas de souci". Pascal Praud s'est également étonné que "personne n'en parle" : "Je dois être le premier à en parler dans les médias. Imaginez le contraire. Imaginez que ce soit par exemple, (...) un autre nom d'une éditorialiste féminine". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.