Politique
Philippe Poutou gêné dans "ONPC" : "Ils me prennent pour un rigolo ?"
Publié le 28 février 2017 à 11:51
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Le représentant du Nouveau parti anticapitaliste a réagi à son passage dans le talk show sur France 2.
Fou rire dans "On n'est pas couché" © France 2
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"Ils ne savaient pas comment gérer l'interview", assure Philippe Poutou. Le candidat NPA à la présidentielle est revenu hier auprès de Buzzfeed, sur son passage dans "On n'est pas couché" samedi, qui a été énormément commenté sur les réseaux sociaux. En effet, dès le début de l'interview politique sur France 2, un fou rire a éclaté entre tous les invités, à l'exception de Philippe Poutou, après la difficulté de Vanessa Burggraf à poser une question sur les licenciements.

"Ils sont dans l'entre-soi"

"Je ne comprends pas qu'ils aient gardé la séquence au montage. Le malaise était plus de leur côté que du mien. Ils passaient beaucoup de temps à répéter la question, alors que tout le monde l'avait bien comprise. Ils n'arrivaient pas à démarrer la discussion", s'est plaint celui qui a recueilli 1,15% des voix à l'élection présidentielle de 2012. Il a ajouté : "Est-ce que ça veut dire qu'ils me prennent pour un rigolo ? Qu'ils se foutent du chômage ? Je pense qu'ils ne sont pas habitués à ce genre d'interview."

Philippe Poutou a expliqué qu'"avec un politicien, ils savent faire", car "c'est quelqu'un de leur milieu". "Mais quand c'est un ouvrier, ce n'est pas pareil je pense. Est-ce que Vanessa Burggraf a déjà eu en face d'elle un ouvrier qui fait de la politique bénévolement ?", s'est-il interrogé, précisant qu'"au-delà de la question du mépris, (il) pense qu'il y a quelque chose qu'ils ne comprennent pas". Selon lui, "la télé est très nombriliste", "c'est un milieu qui est fermé, où ils sont dans l'entre-soi. Dans des tas d'émission on le voit : ils plaisantent entre eux."

"On devrait les envoyer bouler"

Celui qui est crédité de 1% d'intentions de vote pour mai 2017 a avoué qu'il y avait "des interviews où c'est terrible, quand on est cantonné au rôle du petit qui ne sert à rien, on est pris de haut". "On essaie d'être correct mais c'est vrai que parfois, on se dit qu'on devrait les envoyer bouler", a-t-il poursuivi à ce sujet, avant de dénoncer l'invisibilité sur les plateaux des syndicalistes, qui sont "rarement" invités.

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