"La Belle époque" frappe fort. Lors des premières séances parisiennes, la comédie dramatique française de Nicolas Bedos avec Daniel Auteuil, Guillaume Canet et Doria Tillier s'est imposé face à la concurrence en accueillant 3.081 cinéphiles dans un parc - important - de 28 salles. Il s'agit là du 12e meilleur démarrage de l'année - et du 3e pour un film français, battu uniquement par "Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ?" (3.205 curieux en janvier) et "Nous Finirons ensemble" (5.816 cinéphiles en mai). Nicolas Bedos fait également mieux qu'avec "Monsieur & Madame Adelman", son précédent film sorti en mars 2017 (1.410 entrées).
Loin derrière, le film américain "Midway" de Roland Emmerich avec Ed Skrein, Patrick Wilson et Luke Evans a pour sa part convaincu 775 Parisiens dans 18 salles. Il s'agit là du deuxième plus faible démarrage de la carrière du réalisateur dans la capitale, qui n'a fait moins bien qu'avec "Anonymous" en janvier 2012 (117 spectateurs). "Midway" devance ainsi "Adults in the Room", le nouveau film de Costa-Gavras. Ce drame franco-grec porté par Christos Loulis, Alexandros Bourdoumis et Ulrich Tukur a séduit 533 personnes sur 12 copies, là aussi le deuxième plus bas lancement du réalisateur, n'ayant fait pire qu'avec "La Petite apocalypse" (270 curieux en février 1993).
Parmi les autres nouveautés, dans 14 salles de la capitale, le film d'animation français "J'ai perdu mon corps" de Jérémy Clapin a séduit 416 amateurs du genre tandis que la comédie dramatique "Et puis nous danserons" de Levan Akin a rassemblé 227 personnes sur 5 écrans. Enfin, le drame germano-français "L'Audition" d'Ina Weisse avec Nina Hoss, Simon Abkarian et Jens Albinus a réuni 129 personnes dans 6 salles tandis que la comédie dramatique française "Place des Victoires" de Yoann Guillouzouic avec Guillaume de Tonquédec, Piti Puia et Richard Bohringer a totalisé 106 sièges occupés dans 2 endroits de la capitale.