Roselyne Bachelot a "envie de cogner !" Sur le plateau du "Grand 8", Laurence Ferrari et ses chroniqueuses sont revenues sur l'entrée au Panthéon aujourd'hui de deux des figures féminines de la Résistance française, Geneviève de Gaulle Anthonioz et Germaine Tillion. Deux femmes qui ont fait preuve d'un courage extraordinaire pendant la Seconde Guerre mondiale, et qui rejoindront spirituellement - leurs cercueils seront vides - les caveaux du monument parisien en même temps que Pierre Brossolette et Jean Zay.
Largement couverte par les médias, leur panthéonisation a donné lieu à plusieurs portraits dans la presse, dont l'un d'eux a agacé Roselyne Bachelot. Soulignant d'abord que cette intronisation était historique, Marie Curie et Sophie Berthelot étant à ce jour les deux seules femmes inhumées au Panthéon, Roselyne Bachelot a fait remarquer que "Le Figaro" avait présenté les deux femmes en utilisant uniquement leur prénom.
Le quotidien a en effet titré un article du jour comme suit : "Geneviève et Germaine, au nom des oubliées de la Résistance". Mais ce qui ne pourrait être qu'un maladroit effet stylistique n'a pas plu du tout à l'ex-ministre de la Santé, qui a rappelé que "Le Parisien" avait déjà usé du même procédé avec Najat Vallaud-Belkacem la semaine dernière. Un premier article qui, ironie du sort, avait poussé Roselyne Bachelot à dénoncer de cette mode... dans les colonnes de "Madame Figaro".
"Est-ce qu'ils parleraient de Jean et de Pierre pour Jean Zay et Pierre Brosolette ? Une fois de plus, on minimise les femmes en les appelant que par leur prénom. J'ai envie de cogner !" s'est indignée Roselyne Bachelot lors de la séquence du Top/Flop du "Grand 8". Comme l'a souligné l'équipe du talk-show, certains médias ont déjà réagi vis-à-vis de ce procedé de plus en plus commun. Le site Slate.fr a par exemple modifié les Unes de divers journaux en remplaçant les noms des hommes par leurs prénoms. "Ca fait tout drôle, c'est très parleur", a commenté Laurence Ferrari. puremedias.com vous propose de découvrir le coup de gueule de Roselyne Bachelot sur le plateau du "Grand 8".