L'Autorité de la concurrence dit non à une fusion entre SFR et Free. Les deux opérateurs, qui l'ont consultée de manière informelle pour avis, se sont vus opposés un veto, révèle BFM Business. "Selon des sources industrielles, le gendarme de la concurrence leur a répondu qu'il n'accepterait pas une telle fusion, en raison du poids du nouvel ensemble sur le marché du mobile et surtout de l'ADSL", écrit notre confrère.
En clair, le nouvel ensemble Free/SFR pèserait trop lourd, principalement sur le marché de l'internet haut débit avec près de 50% du parc, ce qui constituerait un duopole avec Orange. Vivendi, qui souhaite se désengager des télécoms, devra donc trouver une autre solution. Une alliance avec Bouygues Telecom a récemment été évoquée mais elle se heurterait au même problème. "SFR n'est pas à vendre", avait expliqué début décembre Stéphane Roussel, PDG de l'opérateur. La solution pour SFR serait alors de fusionner avec un acteur bien plus petit, comme Numéricâble, afin de ne pas enfreindre les règles de la concurrence.