Pour sa première interview à un média français depuis l'élection de François Hollande, Valérie Trierweiler a choisi France Inter. Un mois, jour pour jour, après la victoire de son compagnon à la Présidence de la République, la journaliste a accepté de répondre, chez elle, aux questions de Cyril Graziani, journaliste au service politique de la radio, mercredi. Diffusée ce matin dans le 7/9 de Patrick Cohen, l'entretien revient longuement sur le nouveau rôle de Valérie Trierweiler dans la vie du chef de l'Etat. "Il est le même qu'auparavant. C'est un rôle dans notre vie personnelle avant tout. Je le vois le soir comme presque tous les couples. Et nous nous racontons nos journées. Bien sûr, parfois, on se conseille. En tout cas, on s'écoute" déclare-t-elle.
Mais quand Cyril Graziani évoque le supposé côté interventionniste de Valérie Trierweiler aux côtés du Président de la République, la Première Dame de France le coupe avant même la fin de sa question. "C'est juste faux, c'est juste faux, c'est juste faux. Je n'ai rien de plus à dire. C'est juste faux. A aucun moment je n'ai été interventionniste" insiste-t-elle avant d'expliquer : "On est dans l'ordre du fantasme, comme très souvent. Dès qu'une femme à un peu de caractère (...) elle fait peur".
Dans le reste de l'interview, Valérie Trierweiler ré-affirme "ne pas conseiller" François Hollande. "Ce ne sont pas des conseils. Ce sont quelques remarques parfois. Rien de plus je vous rassure" lance-t-elle au micro de France Inter. Et si la journaliste avait surpris en annonçant vouloir modifier l'appellation de Première Dame de France, Valérie Trierweiler a donné quelques pistes ce matin, même si son choix n'est pas arrêté : "Je reçois des propositions de Français qui m'écrivent : 'L'atout coeur de France', 'Première journaliste'..."