Un franc parler qui est devenu sa marque de fabrique. Ce soir, à partir de 21h05 sur TF1, Véronique Genest sera à l'affiche d'un épisode inédit de "Camping Paradis" aux côtés de Laurent Ournac. La comédienne de 62 ans accorde pour l'occasion une interview à nos confrères du "Parisien". Celle qui confie que "faire de la télé pour faire de la télé (l')ennuie", revient notamment sur son absence prolongée sur la première chaîne depuis 2014 et l'arrêt de la série policière "Julie Lescaut".
Il faut dire que ces dernières années, les relations s'étaient passablement tendues entre la comédienne et TF1 ; le divorce ayant été consommé en 2017 lorsque la chaîne avait finalement renoncé à proposer un rôle à Véronique Genest dans son nouveau feuilleton quotidien, "Demain nous appartient". Désormais, l'ancienne commissaire semble avoir pardonné, mais n'a rien oublié. "J'avais d'abord dit non, avant que le producteur de l'époque insiste et me fasse changer d'avis. On avait même négocié mon cachet. Finalement, TF1 a changé de producteur et de rôle pour moi", se remémore celle à qui on a proposé d'interpréter la mère d'Ingrid Chauvin, âgée de 45 ans. "Je ne suis pas assez âgée quand même ! Du coup, je me suis énervée. C'est mon côté impulsif. Je gueule et après, ça passe", poursuit-elle.
Ce qui n'a pas empêché Véronique Genest de regarder par la suite quelques épisodes de "Demain nous appartient" par curiosité. "C'est un peu trop Bisounours, tourné à la va-vite. Je suis très contente de ne pas en être", juge-t-elle sévèrement tout en faisant l'impasse sur les excellentes audiences réalisées par le programme.
A la question de savoir si la rancoeur l'empêche d'être objective, la comédienne affirme ne jamais avoir digéré la manière dont s'est déroulée son éviction du feuilleton. "Je l'ai découvert au moment de l'officialisation du casting que je n'y étais pas, alors que j'avais annulé un projet de théâtre. Ils ont foutu neuf mois de ma vie en l'air. La moindre des choses aurait été de me dédommager. Mais ils m'ont déconseillé de les attaquer. Attaquer TF1, c'est prendre le risque de tout perdre. C'est honteux", conclut-elle, amère.