Commissaire Lescaut s'agace. A la Une du prochain numéro de "Télé Star", en kiosques dès lundi, la comédienne Véronique Genest accorde à nos confrères une longue interview. Celle qui s'est consacrée au théâtre depuis la fin de la série française "Julie Lescaut", qui s'était achevée devant 7,40 millions de téléspectateurs (29,8% de PDA, selon Médiamétrie) en janvier 2014, n'est toutefois pas tendre envers TF1. En effet, l'actrice estime manquer de reconnaissance après avoir offert une série à succès à la chaîne pendant pas moins de 22 ans.
"Je ne leur parle plus", affirme l'actrice. "Au vu de ce que j'ai été pour eux pendant des années, ils n'ont aucune reconnaissance", poursuit-elle avant de lâcher "Je ressens juste du mépris pour ces gens-là". Et d'enfoncer le clou, juste après : "Se comporter comme ça avec ce que je leur ai apporté pendant vingt-deux ans, c'est juste honteux". Une sortie virulente pour Véronique Genest qui, déjà, en mai 2017, avait confié avoir mal digéré son traitement post-"Julie Lescaut", et notamment le fait d'avoir été évincée de "Demain nous appartient" avant le début du tournage.
"J'ai perdu six mois de ma vie. Ils m'ont fourni le projet de contrat, la bible, ils m'ont dit que le feuilleton était encore à l'écriture, mais que je devais me libérer pour tourner fin mai et tout l'été. Le projet était tellement avancé, selon la production, qu'à leur demande, j'ai refusé plusieurs autres propositions (...). Et là j'apprends que le scénario a été jeté à la poubelle !", racontait alors Véronique Genest à "France Dimanche", ajoutant que le personnage qu'elle devait jouer a été rajeuni et que "le producteur a été viré".
"Ce qui m'a le plus déçue, c'est la façon dont la chaîne m'a traitée", regrettait la comédienne, ne reconnaissant plus la chaîne qu'elle a connue. "Tout a énormément changé en vingt ans. Ce n'est plus la grande époque de TF1. Je regrette que la parole donnée n'ait pas été respectée. Cela s'explique sans doute par le fait que nous n'avons pas affaire à des producteurs, mais à des financiers", estimait celle qui se disait "surprise par la légèreté avec laquelle ils (l)'ont jetée". "Je suis un peu énervée parce que j'ai loué une maison jusqu'en août, dans laquelle je n'irai pas. Je vais leur demander un dédit, ne serait-ce que pour rembourser les frais que j'ai engagés", concluait-elle.