Un papier très intéressant à lire dans "Le Parisien". C'est dans le quotidien, publié ce dimanche 11 février 2024, que Tristan Waleckx, qui présente "Complément d'enquête" sur France 2 depuis septembre 2021, a choisi de se confier. Dans une interview fleuve, il est notamment revenu sur les rumeurs autour de l'émission d'investigation, créée par le regretté Benoît Duquesne.
"Des numéros de "Complément d'enquête" sur Gabriel Attal et Rachida Dati auraient été déprogrammés, officiellement pour des raisons de temps de parole...", a ainsi demandé le journaliste médias Kevin Boucher. Ce à quoi Tristan Waleckx a répondu : "C'est faux, aucun sujet en cours n'a été déprogrammé. Nos enquêtes en préparation sont confidentielles mais aucun portrait politique n'est actuellement en préparation."
Le reporter de 40 ans a poursuivi volontiers : "Dans le cadre des européennes (le 9 juin), il a été demandé aux magazines de laisser la priorité aux éditions de l'info et aux émissions de débats politiques. Mais nous continuerons de traiter de politique et de donner la parole à des représentants en fonction des sujets et de l'actualité. Les portraits reprendront dès la fin de la campagne."
Plus loin dans l'interview, Tristan Waleckx a également été interrogé sur les accusations de bidonnage concernant l'enquête consacrée à Gérard Depardieu qui a fait couler beaucoup d'encre. Il a expliqué : "Tout ce que nous avons diffusé, lors de nos enquêtes, est rigoureusement exact. Nous vérifions et travaillons pendant des mois, jusqu'à la dernière minute. Sur le cas de Gérard Depardieu, nous sommes allés jusqu'à faire authentifier nos rushs par un huissier de justice."
Celui que les téléspectateurs retrouvent les jeudis en deuxième partie de soirée sur France 2 a ajouté : "Habituellement, par respect du secret des sources, nous ne les montrons pourtant jamais. Nous l'avons fait exceptionnellement cette fois-ci compte tenu de l'époque qui a changé et du désir de transparence. Par ailleurs, je souligne que nous n'avons jamais été condamnés par la justice ni réprimandés par l'Arcom."