Une absence remarquée. Le quotidien "La Provence" a révélé hier qu'une procédure disciplinaire a été enclenchée par l'Olympique de Marseille à l'encontre d'Adil Rami, son défenseur central, qui n'a donc pas pu reprendre l'entraînement avec ses co-équipiers. Il sera convoqué dans les prochains jours pour un entretien préalable, annonciateur d'un possible licenciement. Selon "Le Figaro", la direction du club olympien, à commencer par son président Jacques-Henri Eyraud, a une longue liste de griefs à l'encontre du champion du monde, parmi lesquels figurerait sa participation à "Fort Boyard" sur France 2, dont le numéro avec Adil Rami a été diffusé samedi dernier.
Le sportif s'était absenté le 20 mai dernier pour les besoins de l'enregistrement du jeu en Charente-Maritime où il a évolué en compagnie entre autres de Maëva Coucke, Marine Lorphelin ou Moïse Santamaria. Or, le 20 mai correspondait aussi à un jour d'entraînement pour les joueurs de l'OM et le défenseur central de 33 ans serait parti sans l'accord du coach Rudi Garcia ni de celui de la direction, deux circonstances aggravantes. De plus, Adil Rami avait été touché au talon lors de la rencontre face à Toulouse le week-end précédent et était forfait pour le dernier match de la saison contre Montpellier, le 24 mai.
"Ce soir-là, il était d'ailleurs absent du stade et présent à Monaco avec sa compagne pour un défilé. Une attitude qui avait déjà plus qu'agacé les patrons marseillais, dont le sentiment d'exaspération n'a fait que s'amplifier avec Fort Boyard", relate "Le Figaro", qui souligne que Jacques-Henri Eyraud "s'est senti trahi" face à un joueur plus actif dans les événements festifs que sur le terrain. Enfin, d'après "L'Equipe", la récente polémique opposant Adil Rami à sa désormais ex-compagne Pamela Anderson, qui l'accuse de violences (ce dont se défend l'intéressé), n'a pas de lien avec cette procédure disciplinaire.