Toujours debout. Hier, en fin de journée, le chanteur Renaud a mis en ligne sur Youtube son nouveau titre baptisé "Corona Song", en hommage aux victimes du coronavirus Sars-CoV-2 et aux soignants qui ont oeuvré durant la crise sanitaire. Une chanson dans laquelle l'interprète de 68 ans a fait rimer en refrain "Coronavirus" et "Connard de virus" et s'est attaqué aux médias français, à "sa télé pourrie", "entre BFMTV et LCI" : "Je me cogne sans cesse Arlette Chabot ou la pauvre Roselyne Bachelot".
Cette nouvelle production de Renaud n'a visiblement pas plu au "Figaro" qui s'est fendu ce jeudi d'une critique virulente envers sa chanson, "une grande consternation" : "Sur la forme comme sur le fond, 'Corona Song' constitue le geste le plus embarrassant d'un homme qui s'est relevé de tout". "Les réactions des fans ne se sont pas fait tarder, exprimant une grande tristesse devant ce spectacle affligeant", a poursuivi le journal. Et de lancer : "A nos confrères du 'Parisien', ce dernier explique que 'cela a pris dix jours'. Une heure aurait largement suffi."
"Le chanteur a dû égarer son dictionnaire de rime au moment de rédiger un texte qui fait rimer Coronavirus avec 'connard de virus' et 'crevard de virus'. Un enfant de cinq ans ferait mieux. On a honte pour l'auteur de merveilleuses chansons qui ont rythmé les années 1980 et 1990", a enchaîné "Le Figaro". Pour le quotidien, "il aurait été plus avisé de s'abstenir et de nous laisser sur le souvenir de son dernier album en date" car "l'homme n'est pas capable d'écrire un morceau décent". "Prenant des accents populistes qu'on ne lui connaissait pas encore, Renaud défend le professeur Didier Raoult. Pas de doute, l'homme est mûr pour 'Les grosses têtes'. D'autant que Roselyne Bachelot, qu'il tacle dans sa chanson, a récédemment cédé son fauteuil dans l'émission pour rejoindre la rue de Valois au poste de ministre de la Culture", a conclu "Le Figaro".