Elle est verte. Hier soir, dans "22h Max" sur BFMTV, Maxime Switek a reçu Sandrine Rousseau, présidente du conseil politique de Yannick Jadot, pour évoquer les actualités de la journée. Parmi elles, l'information du "Monde" racontant les négociations secrètes le week-end dernier entre le candidat écolo et Christiane Taubira. Cinq hommes issus de deux équipes de campagne se seraient entretenus autour d'un possible désistement de l'ex-garde des Sceaux en faveur de Yannick Jadot.
Après avoir évoqué ce sujet, Maxime Switek a fait face à une Sandrine Rousseau "effarée" et "effondrée", comme il l'a présentée. "Est-ce que vous confirmez les discussions de ce week-end ?", a demandé le journaliste. "Je les ai découvertes comme vous ce matin dans la presse", a-t-elle répliqué. "Vous n'étiez pas au courant ?", a interrogé le présentateur, surpris. Amère, l'écologiste a répondu d'un simple : "Non".
"Vous, présidente du conseil politique de Yannick Jadot, vous n'étiez pas au courant ? On a un sujet, là", a lancé l'incarnation de BFMTV. "Oui, c'est un sujet. Oui...", a réagi simplement Sandrine Rousseau, visiblement agacée de la situation. Et de confier : "Je dis que c'est de la politique à l'ancienne. C'est exactement ce qu'il ne faut pas faire. Ou ce qu'il faut faire pour dégoûter les gens de la politique. C'est exactement ça. Faire des réunions d'alcôves, dans des caves. Entre hommes, en plus ! Il n'y avait pas une femme ! C'est exactement ce qu'il faut faire pour dégoûter les gens de la politique". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
Ce matin, sur LCI, face à Elizabeth Martichoux, Yannick Jadot a réagi, hébété, à la déclaration de Sandrine Rousseau : "Ecoutez... Je ne comprends pas sa sortie... Mais...". "Les Français la comprennent. Ils comprennent qu'elle tempête contre une réunion en catimini dont elle n'était pas au courant", a expliqué l'intervieweuse. "Oh... Franchement... Tout le monde va retrouver un peu de calme. Un peu de sérénité", a lancé le candidat des Verts. Et d'ajouter : "Quand Christiane Taubira m'appelle, je suis courtois. J'ai répondu. Vous me permettrez de ne pas discuter, avant de recevoir l'appel de Christiane Taubira, avec Sandrine Rousseau. Je suis le candidat à l'élection écologiste à l'élection présidentielle".