Un invité loin de faire l'unanimité. Ce matin sur France Inter, pour leur grand entretien, Léa Salamé et Nicolas Demorand recevaient l'essayiste Alain Finkielkraut à l'occasion de la parution de son ouvrage "L'après littérature". Un essai dans lequel il s'en prend notamment au "néoféminisme simplificateur" et à l'"antiracisme délirant".
Au moment des échanges avec les auditeurs, le membre de l'Académie française s'est vu signifier qu'il n'était pas le bienvenue sur les ondes de France Inter. "Le fait que vous soyez sur cette antenne montre bien que l'ordre patriarcal n'est pas tout à fait révolu, de même que l'ordre raciste", a lancé d'emblée une certaine Marie, qui appelait de Paris.
Après avoir égratigné les cibles favorites d'Alain Finkielkraut telles que le féminisme, l'auditrice a porté l'estocade : "Le fait que vous soyez sur une radio publique à une heure de grande écoute avec un niveau de contradiction aussi faible est pour moi lamentable". Ce à quoi Léa Salamé a réagi par un "Tout le monde prend !". Pas déstabilisé, Alain Finkielkraut a estimé : "Ce discours est extrêmement révélateur du climat qui règne actuellement et ça en dit long sur l'ambiguïté du terme de démocratie".
Avant de prendre la défense des réactionnaires, catégorie dans laquelle il se range : "Pourquoi vivent-ils ? Ils n'ont leur place nulle part. Ils doivent crever et leur présence sur une radio de grande écoute est absolument scandaleuse. Il faut vraiment faire attention. Cela veut dire que la démocratie elle-même est porteuse de tendances totalitaires". puremedias.com vous propose de revoir cet échange.