Basketteur, combattant de MMA, humoriste, YouTubeur, mais aussi acteur. À 34 ans, Ragnar Le Breton, alias Matthias Quiviger de son vrai nom, a déjà endossé de nombreuses casquettes. Pour son premier grand rôle dans un film, il partage l'affiche avecEric Judor pour la comédie "Un stupéfiant Noël" disponible ce vendredi 8 décembre sur Amazon Prime Video.
"Pour mon premier premier rôle, il fallait que je surprenne et ne pas tomber dans la facilité" a-t-il déclaré dans un entretien accordé au Figaro . "Je ne veux pas m'enfermer dans une case non plus. Si je ne fais que des rôles de bourrin, au bout d'un moment, on va me voir que là-dedans et ce n'est pas ce que je veux. Ce rôle est tombé à pic", ajoute le comédien. Si le film est distribué sur une plateforme de streaming, Matthias Quiviger garde un rapport compliqué avec la télévision française, avec laquelle il ne s'est jamais réconcilié.
"Je pense toujours que les médias ont une influence extrêmement négative sur la population", a-t-il assuré cette fois-ci dans les colonnes du Figaro. "Il y a beaucoup d'erreurs de communication faites par les médias et ça crée des fossés entre nous, citoyens, des mauvaises énergies", poursuit-il. "Moi, la télé, ça fait longtemps que je ne la regarde plus parce qu'elle me file le cafard. La télé me dégoûte, je ne la supporte plus. Je regarde seulement les événements sportifs."
Fin octobre 2022, invité sur le plateau de "Quelle époque !" sur France 2, l'humoriste avait alors dénoncé "le rôle dévastateur dans les relations humaines joué notamment par certains médias". "Si ma grand-mère regarde BFM, elle devient raciste", avait-il également déclaré. Par la même occasion, Ragnar Le Breton avait alors accusé M6 de l'avoir contacté il y a neuf ans pour participer à reportage qui s'est avéré selon lui truqué. D'après son récit, il s'agissait d'un reportage qui visait à redorer l'image de sa cité d'Évreux (Eure).
"Je leur ai présenté des gens qui travaillent, qui réussissent dans la vie, ça ne leur a pas plu. Et au bout de deux heures, elle [la journaliste] m'a dit : 'Il me faut des djellabas, il me faut des barbus'", avait-il assuré, accusant la journaliste d'avoir "payé des gamins pour qu'ils disent des choses devant la caméra". Une expérience qu'il n'est visiblement pas prêt d'oublier.
Dans Ouest-France , l'acteur qui s'est fait connaître avec des vidéos dans lequel il interprète un "beauf plein de préjugés", s'est également exprimé sur les aprioris concernant les Bretons. À la question, "quelle idée reçue sur la Bretagne vous énerve ?" il a ainsi répondu : "que les Bretons sont racistes. Alors que c'est totalement faux. Ce sont des gens braves, ouverts d'esprit".