Les trente-deux concurrents des Masters 2024 de "N'oubliez pas les paroles" sont (presque) connus. Lauréate du tournoi préliminaire achevé ce vendredi 4 octobre, Nathalie pourrait gratter le dernier billet qualificatif pour la compétition réunissant les plus grands jukebox du karaoké de France 2. Pour obtenir ce sésame et espérer succéder à Margaux, l'ancienne professeure des écoles devra remporter son duel contre Toni, propriétaire provisoire de ce billet, dans l'émission diffusée ce samedi. A moins qu'elle ne soit repêchée ?
Car, à la surprise générale, un Maestro historique du programme a annoncé sa décision de se retirer du tournoi mais aussi des prochains. Denis avait épaté Nagui et les fidèles de la première heure du jeu en 2015, empochant près de 184.000 euros en dix-neuf participations. Un parcours qui lui avait longtemps permis de figurer en haut du classement des meilleurs candidats et de participer à neuf Masters avec trois formules différentes. Mais il n'y aura jamais de dixième édition pour le Mosellan, un peu désabusé par le virage pris par "N'oubliez pas les paroles". "J'ai fait le choix de ne plus participer à ces événements et d'arrêter ici mes passages à l'émission", a-t-il annoncé sur sa page Instagram, exprimant sa "chance" d'avoir pu "rencontrer toute une foule de copains exceptionnels dans le cercle des Maestros".
Fier d'appartenir à cette famille soudée, Denis regrette cependant l'évolution presque professionnelle du divertissement constatée ces dernières années. "Ce jeu et cette émission resteront évidemment importants dans ma vie pour tout ce qu'ils m'ont apporté et je sais ce que je leur dois mais, à présent, je ne m'y reconnais plus véritablement, que ce soit dans le jeu lui-même qui s'est largement professionnalisé, mais aussi dans tout ce qui tourne autour et qui ne transparaît pas forcément à l'écran", explique-t-il notamment pour justifier sa décision. A l'époque, le chanteur dans une chorale se reposait sur ses acquis musicaux, là où les champions du moment ne cessent de potasser, jusqu'à apprendre plus de mille chansons par coeur. Un trop-plein de révisions pour ce pionnier face à des "bulldozers surentraînés", qui a donc préféré dire stop.