C'est une série qui a marqué les esprits. Diffusée de mai 1998 à février 2004 sur la chaîne américaine HBO avant d'être proposée en France sur Teva, M6 et W9, "Sex and the City" a connu un grand succès. Les aventures de Carrie Bradshaw (Sarah Jessica Parker), Samantha Jones (Kim Cattrall), Charlotte York (Kristin Davis) et Miranda Hobbes (Cynthia Nixon) sont mêmes devenues cultes pour de nombreux fans.
Un succès à la télévision qui a été dérivé au cinéma. Au premier semestre 2008 est ainsi sorti dans les salles obscures "Sex and the City - le film", réalisé par Michael Patrick King. Produit avec un budget de 65 millions de dollars, le film a amassé 415 millions de dollars de recettes à travers le monde et a séduit 2 millions de spectateurs en France. Une suite a alors vu le jour deux ans plus tard, avec moins de succès.
"Sex and the City 2" n'a en effet affiché que 288 millions de dollars de recettes à travers le monde et 1,3 million d'entrées dans l'Hexagone, pour un budget de 100 millions de dollars. Une déception au vu de la grande campagne de promotion mondiale faite pour le film et du succès du premier. Depuis, même si Sarah Jessica Parker a annoncé que le scénario d'un troisième film était écrit, Cynthia Nixon a confié pour sa part ne pas vouloir de nouvelle suite.
Mais si le premier long métrage issu de la série "Sex and the City" a été bien accueilli par la critique et les fans, Cynthia Nixon, elle, a un reproche à lui faire, tout comme à la série. Dans un portrait que lui consacre le New York Times, elle se dit fière de ce que la série a pu apporter aux femmes mais reproche au programme d'avoir fait l'éloge de la société de consommation. "C'est un aspect de la série que je n'ai jamais aimé" lâche-t-elle.
Et une scène en particulier a déplu à Cynthia Nixon : dans le premier film, lorsque Carrie s'extasie face au dressing que lui a fait construire Mr Big. "Je me rappelle du jour où on l'a présenté à Londres. Tout le public a applaudi. J'ai trouvé ça désespérant" se souvient l'actrice. "C'est peut-être un mot très fort mais j'étais déprimée. J'ai pensé : 'Est-ce que les femmes du public considèrent ça comme le vrai amour ? Un homme qui a assez d'argent pour vous acheter un dressing ?'" conclut Cynthia Nixon.