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"Si je suis entre la journaliste 'gauchiasse' et la 'réac', ça me rassure" : Apolline de Malherbe répond aux critiques dans "C à vous" sur France 5
Publié le 8 octobre 2024 à 10:18
Par Bruna Fernandez | Journaliste
Née à l’époque des “Inconnus”, Bruna grandit entre le Brésil et la France. Enfant, elle enrichit son imaginaire devant le grand et le petit écran. Devenue journaliste, elle passe derrière la caméra et travaille pour plusieurs émissions. Un petit monde qu’elle se plaît à décortiquer pour puremedias.
Invitée du talk d'Anne-Élisabeth Lemoine sur France 5 ce lundi 7 octobre, la journaliste de RMC a déploré le manque de bienveillance de certains téléspectateurs et les nombreuses accusations lancées à l'endroit des journalistes.
"Entre gauchiasse et réac..." Apolline de Malherbe répond aux critiques dans "C à vous" © France 5
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Ses interviews sont souvent électriques. Apolline de Malherbe était invitée sur le plateau de "C à vous" ce lundi 7 octobre 2024. L'occasion pour elle de revenir sur l'exercice phare de la matinale de RMC, le "Face-à-face" diffusé en simultané sur BFMTV. Depuis le départ de Jean-Jacques Bourdin en juin 2022, la journaliste reçoit chaque jour une personnalité qui fait l'actualité.

"Je n'estime pas du tout être parfaite"

"Il suffit de voir les réactions au face-à-face politique que vous proposez tous les matins", lance Anne-Elisabeth Lemoine. "Vous recevez Éric Piolle, maire de Grenoble, vous êtes soit une 'journalope gauchiasse' qui a déroulé le tapis rouge au maire écologiste de Grenoble, soit au contraire une 'dangereuse réac' qui déteste la gauche. On voit que les passions sont de plus en plus exacerbées", remarque l'animatrice.

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"Dans un sens, ça me rassure", rétorque Apolline de Malherbe. "Je me dis bon, si je suis un peu au milieu entre la journaliste gauchiasse et la réac (...) c'est que peut-être il y a un chemin tenu", analyse-t-elle. "Honnêtement, c'est terrible. Je ne sais pas vous, mais moi j'ai l'impression que quand j'ai commencé ce métier, il y a 12 ans, 13 ans, 15 ans, il y avait une certaine liberté, on se sentait assez libre, y compris libre de faire des erreurs", poursuit-elle. Puremedias vous propose de visionner la séquence ci-dessus.

"Moi, je n'estime pas du tout être parfaite. Je pense qu'on tâtonne tous, on dit parfois des conneries. Je fais trois heures d'antenne par jour !", tempère la journaliste, avant de revenir une nouvelle fois sur les différences avec son début de carrière. "Je pense qu'il y avait une forme d'écoute, de bienveillance. On pouvait s'excuser d'avoir dit un truc, même si on a une grande exigence vis-à-vis de soi-même, évidemment", précise-t-elle. "C'est comme si la société n'attendait que le faux pas, que le craquage, que le fait qu'on rate une marche et qu'on roule dans l'escalier", conclut-elle.

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