"Un des moments les plus forts de l'aventure" : Comment la production de "Koh-Lanta" 2024 a mis sur pied le trek des candidats

Il est l'heure de lever le camp aux Philippines. Dans l'épisode 6 de "Koh-Lanta : Les chasseurs d'immunité", diffusé ce mardi 19 mars 2024 sur TF1, les Matukad – tribu composée de 9 unités après l'éviction d'Émilie la semaine passée – et les Kadasi – qui ne sont plus que 7 depuis les départs successifs de Nathalie, William et Alexis – vont partir en trek, chacune de leur côté, et bivouaquer en pleine jungle. Mais avant de tenter de trouver le sommeil dans ce milieu hostile et humide, elles vont s'affronter à distance et de nuit dans une épreuve de confort d'équilibre "inédite". À la clef, notamment, pour les gagnants : un coup de téléphone à leurs proches, une rencontre avec deux locales mais aussi un indice menant à un potentiel collier d'immunité...

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Les deux tribus vont vivre avec ce trek "un des moments les plus forts de leur aventure", résume Julien Magne, joint par puremedias.com ce lundi 18 mars 2024. Un événement préparé de longue date, bien avant l'arrivée des naufragés, par les équipes d'Adventure Line Productions (ALP). "Évidemment, il y a le lieu du bivouac, il y a le site de l'épreuve qui se trouve juste à côté et il y a le trek en lui-même qui se déroule de jour mais qu'il a fallu repérer et sécuriser", énumère le producteur.

"J'ai donné, il y a de cela plusieurs mois, un cahier des charges à notre équipe de fixeurs qui connaît parfaitement la zone. Je leur ai raconté l'histoire telle que nous l'imaginions. Elle est revenue vers nous avec différentes propositions et nous avons retenu deux sites potentiels que nous sommes allés repérer sur place", détaille le producteur. "Nous étions à la recherche d'un espace plat suffisamment large pour que nous puissions filmer et avec à proximité un autre endroit, plus petit, pour le bivouac".

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Ensuite, le responsable de la sécurité et l'équipe médicale sont entrés en scène "pour évaluer les risques potentiels". "Il s'agit aussi d'établir un plan d'évacuation en cas d'accident", anticipe Julien Magne. "Nous avons en ce sens écarté les endroits où il y avait beaucoup trop de rochers ou des dévers importants. L'idée, c'est de s'assurer qu'il n'y a pas de plantes particulièrement agressives, d'animaux ou de nids d'animaux, je pense aux serpents par exemple, sur les zones concernées par le jeu et le bivouac"...

Restait enfin à "définir l'endroit où l'on peut implanter la poutre (sur laquelle les aventuriers vont devoir tenir en équilibre, ndlr)." Telle était la mission des équipes de régie. "Elles ont aménagé les lieux et implanté – avec les équipes des jeux et de la construction – l'épreuve d'équilibre, les flambeaux qui viennent éclairer tout cela ainsi qu'une zone technique qui n'était ni visible ni accessible aux concurrents. Celle-ci a permis d'abriter un infirmier urgentiste prêt à intervenir en cas de besoin ainsi que nos équipes de tournage pendant toute la période de trek, nuit comprise".

Une des nuits les plus éprouvantes de l'aventure. Pour aider les naufragés à la supporter, la production leur a tout de même livré des pierres à feu. "Nous avons considéré que le trek en pleine jungle est un aléa dans la mécanique de jeu donc les priver de feu à ce moment-là, c'était trop ! D'autant plus qu'ils avaient réussi à faire le feu sur leur campement. Par ailleurs, nous avions la certitude, vu l'humidité ambiante, qu'ils seraient en totale incapacité d'allumer un feu par leurs propres moyens. Dans la jungle, le sol, les branches, les bois morts... Tout était gorgé d'eau".

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Julien Magne sait de quoi il parle pour l'avoir vu de ses propres yeux il y a près de 20 ans – il participe à la mise en boîte du jeu d'aventure depuis 2005 – le trek, que la production n'avait plus organisé depuis quelques saisons, contribue au "dépaysement" recherché par les aventuriers. "Passer une nuit en pleine jungle, ce n'est pas seulement dormir en forêt. C'est être entouré d'un univers par nature hostile, très humide et avec des bruits dans tous les sens et toute la nuit. On est écrasé par la végétation qui nous entoure. Encore une fois, se débrouiller pour installer un camp de fortune au milieu des bêtes et de tout l'imaginaire que véhicule la jungle, c'est unique, c'est 'Koh-Lantesque' !".