Un clash par médias interposés. Près de quinze jours après le décès de Charlotte Valandrey, à l'âge de 53 ans, après une nouvelle transplantation cardiaque, sa famille a reproché à Yann Moix d"avoir enjolivé la nature de la relation qui le liait à la comédienne. Dans un texte paru la semaine dernière dans "Paris Match", le polémiste l'a en effet qualifiée de "soeur". "En 1985, je décidai de tomber amoureux, amoureux fou, de cette fille de mon âge, au teint diaphane, à la lèvre charnue, aux moues boudeuses, au front bombé", écrivait Yann Moix en introduction.
Avant de citer plus loin des propos que Charlotte Valandrey lui aurait tenu : "On ne se souvient de mon existence qu'à chaque fois que j'ai un pied au bord de la tombe. Mon métier ? Mourante professionnelle. Ça fait vingt ans que je donne ma toute dernière interview. Et quand je ressuscite, les journalistes paraissent déçus. C'est l'agonie, chez moi, qui intéresse".
Dans un communiqué publié sur le compte Instagram de la comédienne, ses proches ont tenu à faire une mise au point, notamment concernant ce passage délicat : "L'imposteur se permet de la faire parler avec des mots qui lui sont tellement étrangers. Charlotte n'a jamais été pour quiconque une mourante professionnelle. Elle incarna précisément le contraire. L'affabulation sans vergogne est aussi sans limite. Une femme est morte. Arrêtons la fiction !", pouvait-on lire dans ce message désormais supprimé, mais dont des extraits ont été reproduits par "Le Point".
Concernant le lien entre Charlotte Valandrey et Yann Moix, son entourage, qui déplore donc une "affabulation" de la part de l'écrivain, a affirmé au passage : "Personne parmi les plus proches n'a connaissance de cette complicité". Et la famille d'insister en conclusion : "Pas de broderies post-mortem".