2012 aura été une mauvaise année pour la branche média de Lagardère. La faute à la faiblesse du marché publicitaire bien sûr, mais aussi aux faibles audiences de plusieurs de ses médias, à l'instar d'Europe 1 (plus faible année depuis 2007 avec 4,7 millions d'auditeurs quotidiens selon Médiamétrie), du Journal du dimanche (diffusion en baisse de 4% sur un an selon l'OJD), Télé 7 Jours (-3%), Paris Match (-2%), Public (-16%) ou encore Virgin Radio (record à la baisse).
Au final, les revenus de Lagardère Active sont ceux qui ont le plus chuté parmi toutes les activités du groupe, baissant de près de 30% par rapport à 2011, à 1,01 milliard d'euros. A données comparables, en excluant les cessions d'actifs, la chute atteint encore près de 4%. Notons toutefois que la tendance est positive, avec un quatrième trimestre 2012 positif (+1%).
L'année 2012 a été particulièrement mauvaise pour les magazines édités par Lagardère dont les recettes publicitaires ont chuté de 7,5%, contre une baisse plus modérée de 3,8% pour la radio "grâce aux bonnes performances de RFM", note Lagardère. Le groupe précise que sur l'ensemble de l'année, "la diffusion des magazines est en contraction sensible de -7%, affectée par les perturbations intervenues dans la distribution en kiosques. Les titres de la branche du groupe résistent cependant mieux que la concurrence, avec en conséquence une amélioration des parts de marché".
Enfin, en 2012, les activités de télévision (Gulli et Lagardère Entertainment notamment) ont progressé (+1% environ par rapport à 2011), "tout comme les activités de licence sur les marques de la branche, notamment celles générées par la marque Elle".