Jeu, set et match. Ce jeudi, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Roselyne Bachelot à 500 euros d'amende avec sursis et 10.000 euros de dommages et intérêts. Elle a perdu son procès pour diffamation après avoir accusé le tennisman Rafael Nadal de dopage. L'ancienne ministre des Sports devra aussi verser 2.000 euros au joueur espagnol au titre des frais de justice.
En mars 2016, l'ancienne proche de François Fillon, alors chroniqueuse sur D8, avait déclaré sur le plateau du "Grand 8" que Rafael Nadal s'était déjà dopé dans le cadre de son activité de joueur de tennis. "On sait que sa fameuse blessure qui a entraîné sept mois d'arrêt de compétition est très certainement due à un contrôle positif", avait affirmé Roselyne Bachelot, précisant à Laurence Ferrari, la présentatrice de l'émission, que, très souvent, "lorsqu'(elle) verra un joueur de tennis qui s'arrête plusieurs mois, c'est qu'il a été contrôlé positivement et qu'il est couvert par la loi du silence."
Ces propos avaient énervé Rafael Nadal et ses proches, qui avaient pris la parole dans les médias espagnols pour démentir les propos de Roselyne Bachelot, avant que le sportif ne décide de porter plainte pour diffamation contre l'actuelle présentatrice de LCI. "Par cet acte, je prétends non seulement défendre mon intégrité et mon image en tant que sportif mais aussi les valeurs que j'ai défendues tout au long de ma carrière", avait-il annoncé dans un communiqué. De plus, l'Espagnol avait assuré ne s'être jamais dopé et avoir eu recours à d'onéreuses thérapies de pointe pour soigner ses problèmes aux genoux, comme l'utilisation de cellules souches et de plasma enrichi en plaquettes.