Tout est "largement arrangé", selon l'homme politique. Ce matin, Gérald Darmanin était l'invité de la matinale de France Inter au micro de Nicolas Demorand et Léa Salamé pour évoquer le projet de loi sur le séparatisme porté par le ministre de l'Intérieur. Au cours de l'entretien, il a été interrogé sur l'accusation de viol dont il fait l'objet. L'enquête avait d'abord été classée sans suite à deux reprises en 2017 et 2018. Mais après deux ans de bataille procédurale, une juge d'instruction est en charge des investigations depuis l'été dernier. La semaine dernière, des articles de "20 minutes" et "Mediapart" ont été publiés dans lesquels figurent des éléments de son audition. Ces médias évoquent notamment des "contradictions" entre les déclarations de Gérald Darmanin et les éléments de l'enquête.
"La violation absolue et totale du secret d'instruction n'étonne manifestement plus personne. C'est moi-même qui ait demandé d'être entendu par le juge d'instruction. Il y a eu quatre décisions favorables de suite qui m'aient été données. Cette calomnie et cette ignominie continuent dans des conditions obscènes", a d'abord répondu le ministre de l'Intérieur. Et de lâcher : "Quand on fait de la politique, il faut s'attendre à ce genre d'attaques extrêmement basses".
Il s'est ensuite défendu en arguant qu'il n'avait "pas été mis en examen" et qu'il était qualifié de "témoin assisté" dans cette affaire. "On préfère faire de fausses fuites parce qu'évidemment, tout ça est largement arrangé. A part du dégoût, je ne vois pas vraiment ce que cela m'inspire", a confié Gérald Darmanin. Et de terminer à ce sujet : "Je souhaite à tout le monde de ne pas être calomnié. Je veux dire ici à quel point les actes contre les femmes, les violences contre les femmes, les violences sexuelles sont un mal qui ronge notre société. Je veux dire que la calomnie ronge beaucoup aussi les honneurs des femmes et des hommes. Je laisserai les commentateurs commenter". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.