"Salam" a trouvé un diffuseur. Diam's a dévoilé, ce vendredi sur ses réseaux sociaux, que le documentaire, produit par Brut et dans lequel elle se confie notamment sur sa conversion à l'Islam, sera disponible à compter du vendredi 18 novembre sur Amazon Prime Video. Jusqu'ici, le film avait été diffusé au compte-goutte, d'abord en avant-première au Festival de Cannes fin mai puis deux petites journées en salles début juillet pour le plaisir de 90.096 spectateurs.
Après 10 ans de silence, Mélanie Diam's revient à travers un film documentaire puissant et bouleversant, où elle se raconte à coeur ouvert. Pour la première fois face caméra elle se confie, sur la gloire, la psychiatrie, la quête de sens et sa conversion à l'Islam. Elle nous entraîne sur les traces de Diam's et révèle dans ce récit intime et pudique les secrets de son histoire, est-il écrit dans le synopsis.
"Salam" montre ainsi les difficultés d'exister dans le regard des autres, du public, et aborde la problématique de la santé mentale chez une grande artiste française et le choix délicat de changer de vie. De l'île Maurice au Mali, de Paris à la Tanzanie, à travers ces voyages Mélanie Diam's revient sur les lieux qui ont marqué sa vie.
"Aujourd'hui, je vois la gloire un peu comme l'ivresse : quelque chose d'hyper fort qui me remplissait d'un coup, et ensuite il était très dur de redescendre. Comme un cercle vicieux, parce qu'on en veut toujours plus. J'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais", rembobinait l'ancienne star en juin dernier dans "Le portrait de la semaine" de "Sept à huit".
Côté critiques, le film n'a pas bonne presse. "Si l'ex-rappeuse s'y penche avec une apparente (et, par moments, touchante) franchise sur le pourquoi et le comment de sa conversion à l'islam (...), le documentaire, sans recul ni contradiction, n'existe que pour la servir et récolter des fonds pour son oeuvre caritative", analyse "L'obs". "Au final, 'Salam' n'a pas la prétention d'être autre chose qu'un feel-good documentaire d'assez mauvaise facture", regrette, de son côté, "Les Inrockuptibles". Plus positive, "Marie Claire" salue un documentaire "passionnant sur le fond".