C'est un programme qui n'a duré que 18 jours mais qui a visiblement marqué Anne Roumanoff. En octobre dernier, France 2 décidait d'arrêter "Roumanoff et les garçons", programme court humoristique, compte tenu des très faibles audiences. Depuis, Anne Roumanoff s'est exprimée à plusieurs reprises dans les médias sur cet arrêt. Après avoir privilégié le second degré dans son émission hebdomadaire sur Europe 1, l'humoriste a accusé le coup, se disant "piégée" dans un entretien à Télé Star.
La semaine dernière, Anne Roumanoff prenait une décision claire et nette : "Je ne ferai plus jamais l'animatrice à la télévision" assurait-elle au Parisien / Aujourd'hui en France. "C'est un métier dans lequel la pression est très dure. Mon métier à moi, c'est d'être sur scène" analysait l'humoriste. Et dans le cadre de la promotion de sa série "C'est la crise !", le jeudi à 20h50 sur Comédie+, Anne Roumanoff a une nouvelle fois évoqué l'échec de "Roumanoff et les garçons" face à Anne-Elisabeth Lemoine dans "La Nouvelle Edition" sur Canal+.
Interrogé sur la pression des audiences, Anne Roumanoff a avoué avec humour l'avoir "remarqué", soulignant que pour "C'est la crise !", "les audiences sont dans trois mois". L'humoriste a confié garder un souvenir "horrible" des relevés d'audience de son programme sur France 2. "C'était horrible. J'ouvrais mon portable, je me recouchais. Je restais couchée d'ailleurs ! (Rires)" a-t-elle déclaré, amusée.
"Ca a été vraiment une période qui a été comme un tourbillon hyper violent. Et en même temps, j'étais comme à la barre d'un bateau. Quelque part, c'était bien que la chaîne arrête parce que je n'aurais pas eu le courage" a avoué, plus sérieusement, Anne Roumanoff. "J'étais tellement en train de me bagarrer pour changer des trucs chaque jour même si ça ne se voyait pas. (Rires)" a-t-elle rappelé.
"On essayait d'améliorer et on était dans une espèce de bagarre. On se prenait des tombereaux de merde, de critiques, sur la gueule, partout", s'est-elle souvenue. Pour elle, "il n'y a pas eu clairement d'adhésion du public à ce programme, c'est tout, point. Alors après, on peut trouver 10.000 explications...". "L'une des raisons certainement a été la précipitation des choses. En l'occurrence, sur ce programme-là, il y a plein de décisions qui ont été faites et qui ont été prises à la va-vite. Après, c'est vrai que je me serais bien passée de cette expérience...", a conclu Anne Roumanoff.