Anne Roumanoff ne passera plus son samedi matin sur Europe 1. A la fin de la saison, l'humoriste quittera la station du groupe Lagardère, celle-ci souhaitant réorganiser ses grilles du week-end. Après avoir poussé un coup de gueule lors d'une rencontre avec ses fans à Nancy, jugeant avoir "été virée en quatre minutes", Anne Roumanoff accorde ce vendredi un entretien à nos confrères du Parisien / Aujourd'hui en France, où elle revient notamment sur cette éviction surprise.
Si elle s'estime "forcément" déçue, l'humoriste assure comprendre la décision d'Europe 1. "Je respecte ce choix, qui est éditorial et pas un choix d'audience" déclare-t-elle, rappelant avoir gagné 500.000 auditeurs. Quant à ses déclarations sur les conditions de son éviction, Anne Roumanoff ne dément pas. "Quand on se sépare, c'est toujours très rapide. Je ne suis pas restée dans le bureau non plus" s'amuse-t-elle. "C'est comme une histoire d'amour : quand la page est tournée, ça ne sert à rien de s'accrocher" juge-t-elle.
Mais si Anne Roumanoff "respecte" la décision, elle espère ne pas rester trop longtemps en dehors des ondes. "J'avais fait un break de onze ans de radio entre 1998 et 2009. Là, j'espère que je ne vais pas refaire un break de dix ans..." craint l'humoriste, souhaitant désormais se consacrer à l'écriture d'un nouveau spectacle mais aussi d'une pièce de théâtre et d'un film.
Cependant, elle ne cache pas avoir eu "des contacts" avec des concurrents d'Europe 1. "Mais je ne veux pas faire de radio à tout prix" assure-t-elle, restant malgré tout évasive sur une possible arrivée dans la bande des "Grosses Têtes" de Laurent Ruquier, "un des premiers qui m'a envoyé un texto quand il a appris mon départ".