"Le Grand 8" de Laurence Ferrari ne décolle pas. Malgré un casting haut en couleurs, ce nouveau talk de la mi-journée sur D8 dépasse rarement les 100.000 téléspectateurs. Plusieurs fois, un changement d'horaire avait été envisagé. Mais Ara Aprikian, nouveau patron de D8, s'y refuse pour l'instant. "Il n'y aura pas dans l'immédiat de changement d'horaires, et j'ai l'intention de donner à tous les programmes de la chaîne le temps qu'il faut pour s'installer", explique-t-il au Figaro.
A cette heure, la concurrence est rude (des jeux sur TF1 et France 2, de l'info sur France 3 et Canal+, des séries chez M6), mais personne ne s'attendait à une telle déculottée. Depuis son lancement, "Le Grand 8" affiche une moyenne de 102.000 téléspectateurs, soit 0,8% de PDA et 1,3% sur les ménagères. Dans la case, même BFM TV fait mieux.
Pourtant, D8 avait mis le paquet. Autour de Laurence Ferrari, une ex-ministre (Roselyne Bachelot), une compagne de ministre (Audrey Pulvar), une chef d'entreprise (Hapsatou Sy) ou l'ex de Jean-Luc Delarue (Elisabeth Bost). D8 avait fait de Laurence Ferrari l'une de ses têtes de gondole, "Le Grand 8" son programme phare de lancement en septembre dernier. Mais l'implacable sentence de Médiamétrie est tombé : Ferrari et ses copines font deux fois moins bien que "Papa Schulz" diffusé il y a un an à la même heure sur feu Direct 8.