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"Vous faites partie de la famille CNews" : L'hommage de Laurence Ferrari à Florian Tardif, qui a fait ses adieux à la chaîne d'information en continu
Publié le 3 janvier 2025 à 11:07
Par Nastassia Dobremez
Après sept années sur CNews, Florian Tardif quitte la chaîne pour intégrer le service politique de "Paris Match". Laurence Ferrari, avec qui il a débuté, lui a longuement rendu hommage jeudi soir dans son émission.
Extrait de l'émission Punchline sur Cnews le 2 janvier 2025 / Laurence Ferrari dit adieu à Florian Tardif © Cnews
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Une page se tourne dans la carrière de Florian Tardif. Le journaliste, qui a travaillé sur CNews pendant sept ans, a quitté ce jeudi 2 janvier 2025 la chaîne du groupe Canal+. Il rejoindra très prochainement le service politique de "Paris Match", le célèbre hebdomadaire français détenu depuis quelques mois par LVMH, qui succède au groupe Lagardère. "Bonne dernière", lui avait d’ailleurs souhaité sur X, anciennement Twitter, Florent Barraco, le rédacteur en chef actuel du journal.

"Tu est sûr que tu veux partir ?"

Cette journée particulière a été marquée par de nombreux hommages de la part des présentateurs phares de la chaîne d’information. Pascal Praud a donné le coup d’envoi dans L'heure des Pros. "Tu es sûr que tu veux partir, tu n'es pas bien ici ? Pourquoi vous voulez partir ?", lui a-t-il demandé. Ce à quoi le principal intéressé a répondu : "J'ai 30 ans [...]. Il faut à mon âge, se mettre un tout petit peu en danger, c'est facile finalement de faire de la télévision, contrairement à tout ce que les gens nous disent."

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Quelques heures plus tard, Florian Tardif a rejoint le plateau de Punchline, l’émission de Laurence Ferrari, pour un ultime tour de piste. À ses côtés notamment, ses collègues Éric Naulleau, Rachel Khan, et Éric Revel. À 17h50, à la fin d’un débat sur l’attaque à la Nouvelle-Orléans, aux États-Unis, l’animatrice a pris quelques minutes pour faire ses adieux à son collègue. "C’est le dernier jour de Florian parmi nous", a-t-elle expliqué au public. "Un petit clin d'œil parce que vous faites partie de la famille CNews. Je vous ai vu arriver tout petit, en culotte courte quasiment." En effet, le jeune homme a commencé à la télévision avec l’ancienne présentatrice du JT de 20 heures de TF1 dans ce qui s'appelait déjà "Punchline" en 2017.

Laurence Ferrari dit adieu à son protégé

Pour le saluer avant son départ, elle lui a proposé de revoir son premier direct, le 5 août 2017 au Parc des Princes, lors de la victoire du PSG face à Amiens. "C’est très drôle", a-t-elle annoncé, avant de confier aux téléspectateurs que ce travail n’était pas facile. "On vous envoie sur le terrain, on vous donne un micro, on vous colle devant la caméra. Et roule ma poule. Il faut y aller même si c’est un sujet que tu ne connais pas du tout." Après avoir diffusé cette séquence où le journaliste ne semble pas très à l’aise, la présentatrice a repris la parole : "On me dit dans l’oreillette qu’il a bien fait de rester en politique." Éric Naulleau en a profité pour le féliciter et lancer : "Il a eu une carrière plus brillante que Neymar au PSG". Puremedias vous propose de découvrir cette séquence.

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Après un second extrait datant de 2018, Laurence Ferrari est revenue sur le style de son collègue. "Sa particularité, c’est les plateaux interminables." Et ce dernier de dévoiler que son record avait été de tenir quinze minutes. "Il y a eu un problème d’antenne. Je crois que c’était pour la nouvelle année 2018-2019. Il y avait trois journalistes qui avaient été dépêchés aux Champs-Élysées. Il n’y avait plus qu’une caméra, c’était la mienne. Il fallait faire vivre le Nouvel an sur CNews."

Enfin, le journaliste a été interrogé sur un souvenir qu’il retenait tout particulièrement : "Un, ça serait trop compliqué. Il y en a plusieurs. La chance résume souvent mon métier. J’ai la chance d’être payé pour apprendre et pour vivre l’histoire qui s’écrit face à nous." Avant de citer ses directs depuis la Maison-Blanche, aux États-Unis, l’incendie de Notre-Dame et les conférences de presse à l’Élysée. "On lui souhaite bonne chance", a conclu Laurence Ferrari. "On est très heureux qu’il rejoigne cette belle maison", a-t-elle ajouté en parlant de "Paris Match", dont elle a été la rédactrice en chef du service politique. Et de terminer sur une anecdote personnelle : "Quand je l’ai vu arriver, je crois que vous lisiez Stendhal. Et je m’étais dit : celui-là, si les petits cochons ne le mangent pas, il va aller loin." L’avenir ne l’a pas contredite.

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