Audiences matinales : Demorand et Salamé leaders en hausse devant Calvi en baisse, Belliard arrête la chute d'Europe 1

Grève ou pas grève, les vagues se suivent et se ressemblent au royaume des matinales radio. Sur la vague novembre-décembre 2019,Nicolas Demorand et Léa Salamé sont une nouvelle fois large leader, signant une vague au plus haut malgré de nombreux jours d'antenne perturbée. En quart d'heure moyen (le critère traditionnellement utilisé par puremedias.com), leur "7/9" affiche ainsi chaque jour très exactement 2.024.000 auditeurs selon les chiffres d'audience des radios publiés ce matin par Médiamétrie. La matinale d'Inter est ainsi en hausse sur un an (+25.000), comme sur une vague (+50.000). Elle enregistre un pic à 2.304.000 auditeurs lors du journal de 8h de Florence Paracuellos, voix qui demeure plus que jamais la plus écoutée de France, bien qu'en baisse (-40.000 sur un an).

Sur cette deuxième vague de la saison 2019-2020, France Inter maintient ainsi à bonne distance RTL. La station de l'avenue Charles de Gaulle est toujours dauphine avec désormais 346.000 auditeurs de retard, contre 360.000 lors de la vague précédente. "RTL Matin", toujours emmené par Yves Calvi, est écouté chaque jour entre 7h et 9h par 1.678.000 fidèles. La radio, toujours devancée au général, perd 145.000 paires d'oreilles par rapport à l'année dernière mais en gagne +60.000 sur une vague. Entre 7h et 9h30, en ajoutant "Laissez-vous tenter", la matinale de RTL est écoutée par 1.624.000 personnes en moyenne (-150.000 sur un an).

Troisième, la matinale de France Bleu reste sous la barre du million de fans avec près de 950.000 auditeurs entre 7h et 9h (-60.000 sur un an, +45.000 sur une vague). Au pied du podium, Matthieu Belliard offre enfin un peu de bleu au ciel d'Europe 1. Pour la première fois depuis de nombreuses vagues, la station du groupe Lagardère ne cède pas de terrain sur cette vague de novembre-décembre 2019 avec 898.000 paires d'oreilles à l'écoute de ses ondes chaque matin, stable sur un an, et en hausse de 160.000 auditeurs sur une vague. Sur la nouvelle tranche 6h-9h de la matinale d'Europe 1, le journaliste fédère 710.000 curieux, en repli de 30.000 auditeurs sur un an par rapport à la tranche composée l'année dernière de la fin de la pré-matinale de Matthieu Noël et de la matinale de Nikos Aliagas.

En baisse, Jean-Jacques Bourdin sur RMC est toujours cinquième des généralistes avec 660.000 habitués entre 7h et 9h (-120.000 sur un an, +35.000 sur une vague). Sur la tranche 6h-9h, "l'homme libre" rassemble 553.000 paires d'oreilles, un score là aussi orienté à la baisse (-110.000 sur un an). Sur franceinfo, Marc Fauvelle réveille désormais 529.000 fidèles entre 7h et 9h, en repli (-145.000 sur un an et -15.000 sur une vague). A noter que Guillaume Erner peut pour sa part se targuer de réunir 260.000 fidèles sur France Culture (stable sur un an), tandis que Guillaume Durand sur Radio Classique fidélise près de 150.000 personnes entre 7h et 9h (+30.000 sur un an).

A l'image de la matinale, les interviews de France Inter sont en tête sur cette vague de début de saison. Léa Salamé en solo affiche à 7h45 2.138.000 auditeurs, en baisse sur un an (-35.000). De 8h15 à 8h45, Nicolas Demorand et sa camarade rassemblent ensuite 2.144.000 fans, stable par rapport à l'année dernière.

A 8h15, Yves Calvi sur RTL réunit exactement 1.794.000 paires d'oreilles (-200.000 sur un an). Toujours sur la station du groupe M6, Alba Ventura, remplaçante d'Elizabeth Martichoux, est en baisse de 40.000 aficionados sur un an, à exactement 1.731.000 personnes branchées à 7h45. Sur Europe 1, l'interview de 8h15 de Sonia Mabrouk signe une vague en repli, à 920.000 curieux, en repli de 45.000 auditeurs par rapport à celle d'Audrey Crespo-Mara à la même époque en 2018. Celle de Jean-Jacques Bourdin à 8h30 est derrière avec 697.000 paires d'oreilles branchées sur la radio RMC, en baisse de près de 115.000 fans sur un an.

Source : 126.000 Radio Médiamétrie novembre-décembre 2019. Audiences en quart d'heure moyen. Lundi au vendredi. Les comparaisons exprimées sont sur un an (novembre-décembre 2018 vs novembre-décembre 2019) et sur une vague (septembre-octobre 2019 vs. novembre-décembre 2019).