Les superhéros ne fédèrent pas vraiment sur le petit écran américain. A l'exception de "Flash" et "Arrow", diffusées sur la petite chaîne The CW et donc soumises à des attentes sensiblement inférieures aux grandes chaînes, aucune série centrée sur un superhéros n'est considérée comme un véritable succès outre-Atlantique. De "Gotham" sur Fox à "Agents of SHIELD" sur ABC, en passant par "Constantine", annulée l'an dernier par NBC, aucune chaîne n'a trouvé la formule magique pour fédérer autant qu'au cinéma, où les "Iron Man" et autres "Dark Knight" figurent parmi les plus gros succès de l'histoire.
Lundi soir, CBS se lançait à son tour dans la bataille avec "Supergirl", portée par Melissa Benoist, révélée dans "Glee". La série a été développée par Greg Berlanti, déjà responsable du succès de "Flash" et "Arrow", son collaborateur Andrew Kreisberg et Ali Adler ("Chuck", "The New Normal"). Bien accueillie par la critique, la série a fait l'objet d'un lancement tardif et a surtout bénéficié d'un lead-in conséquent puisque CBS a diffusé le pilote à 20h30 lundi, après un épisode inédit de la comédie numéro un aux Etats-Unis, "The Big Bang Theory".
Résultat, "Supergirl" a signé le meilleur démarrage d'une nouveauté cette saison avec 13,0 millions de téléspectateurs, dont 4,1 millions sur la cible très prisée des 18-49 ans. "Supergirl" éclipse ainsi "Blindspot" de NBC, également co-produite par Greg Berlanti, et qui avait fédéré 10,6 millions de curieux le mois dernier, mais avait atteint le même score de 4,1 millions sur les 18-49 ans.
La semaine prochaine, "Supergirl" ne disposera plus de la locomotive "The Big Bang Theory", et aura la lourde tâche d'ouvrir la soirée du lundi dans la case de 20h, qu'elle occupera toute l'année. L'audience de ce deuxième épisode sera donc particulièrement scrutée.