Il y a quelques semaines, deux comédiens américains ont publié sur YouTube une scène de rupture dont les dialogues étaient composés uniquement de titres de films. Cet exercice de style a été vu plus d'un million de fois ! Hier soir, sur Canal+, Doria Tillier a repris cette bonne idée en proposant une version française en guise de météo.
Pour jouer cette saynète de deux minutes, la chroniqueuse du "Grand Journal de Canal+" a demandé de l'aide à... Nicolas Bedos ! "'Pourquoi tu pleures ?'", a demandé d'entrée Doria au comédien accoudé à un bar et tapotant sur son téléphone mobile. "'Les choses de la vie'... 'Grosse fatigue'", lui a-t-il répondu. "'Joséphine', 'Elle s'en va' ?"", a ajouté la jeune femme avant que son partenaire n'égrène une série de films dont les titres sont des prénoms : "Violette", "Paulette", "Didier" et "Léon". "'Je vais bien ne t'en fais pas'", lui assure celui qui animera prochainement la Cérémonie des Molières.
Doria Tillier, qui était irrésistible en cagole du sud la veille, en a profité pour jouer de ses charmes. "'Une longue longue longue nuit d'amour' 'Ca ne se refuse pas' ! 'Jeune et Jolie' 'Je suis' 'Une pure affaire'", s'est-elle amusée alors que le comédien lui rappellait qu'elle était son "Pire cauchemar". "'La vérité si je mens' 'Il y a longtemps que je t'aime'", a-t-elle insisté. "'Chut' 'Tais-toi' 'Baise-moi' ' Attache-moi' 'Epouse-moi'", a conclu Nicolas Bedos. Un texte plein de sous-entendus entre deux comédiens qui ont eu une liaison.
En novembre dernier, Doria Tillier avait profité de la présence de Nicolas Bedos sur le plateau du "Grand Journal" pour régler quelques comptes en direct. "J'ai lu de la page 52 à 55, vous parlez de votre passage ici l'année dernière, qui vous a laissé un souvenir périssable. (...) Vous parlez de cette jeune actrice, brillante, méchante mais courageuse. (...) Vous en dressez un portrait extrêmement flatteur, j'ai adoré la digression que vous faites sur les girls du Crazy... Le parallèle est assez surprenant ! Mais en même temps, je vous remercie de donner du corps à son talent... Ca me touche d'autant plus que danser nue, avec des jolies lumières et des messieurs qui regardent en buvant un verre, c'est vraiment un rêve de petite fille... Donc bien vu ! La tête ailleurs mais la plume bien présente...", avait ironisé Doria Tillier.
Puis, ses attaques étaient devenues plus claires. "J'ai gardé le meilleur pour la fin", avait relancé Doria Tillier, citant encore Nicolas Bedos : "Ce que le public du 'Grand Journal' ne savait pas ce soir-là c'est que le numéro de Doria couronnait des années d'amitié... Bah je ne savais pas qu'on suçait les potes !", avait-elle lancé laissant son interlocuteur estomaqué.