Dernière ligne droite avant le premier tour de la présidentielle. A partir de ce soir, vendredi à minuit, les médias sont tenus de respecter une période dite de réserve, pendant près de 48 heures. Ils ne peuvent plus diffuser de déclarations des candidats, de leurs soutiens ou relayer sur leur antenne les sondages d'opinion.
"En métropole et dans les collectivités d'outre-mer où le scrutin est organisé le dimanche, aucune intervention imputable à un candidat ou à ses soutiens (temps de parole et temps d'antenne), de même que tout commentaire ou toute intervention de nature à avoir une incidence sur l'issue du scrutin, ne peut être diffusée à compter de zéro heure le samedi 22 avril", rappelle le CSA dans un communiqué.
Dimanche, toute la journée, les chaînes d'informations et radios pourront néanmoins rendre compte de la journée avec des images et sons illustrant le vote des Français et des candidats, "dès lors que ces séquences rendent compte de tous les candidats et qu'elles ne donnent lieu à aucune intervention de leur part". Comme pour chaque élection, en application de l'article L.52-2 du code électoral, aucun résultat de l'élection, partiel ou définitif, ne peut être communiqué au public avant la fermeture du dernier bureau de vote sur le territoire métropolitain, soit le dimanche 23 avril à 20h.
Cette interdiction n'est valable qu'en France, des médias étrangers peuvent s'ils le souhaitent relayer les premières remontées des bureaux de vote ou les sondages sortie des urnes avant 20h. Mais en raison de la fermeture tardive des bureaux de vote pour cette élection (19h au lieu de 18h) et de l'incertitude du scrutin, les télévisions et radios ne seront peut-être pas en mesure de dévoiler les noms des deux qualifiés pour le second tour à 20h.