Un point de vue inattendu. Depuis le début du confinement, le 17 mars dernier, des voix se sont élevées en province pour protester contre l'arrivée de nombreux Parisiens, fuyant la capitale pendant cette période trouble et risquant ainsi de contaminer d'autres populations voire de surcharger les services hospitaliers. Parmi les personnes qui ont fui Paris, une voix s'élève, celle de Charles Consigny. Invité ce matin par téléphone dans "Les Grandes Gueules" sur RMC et RMC Story, l'avocat et ancien polémiste de l'émission ainsi que d'"On n'est pas couché" avec Laurent Ruquier sur France 2 a assumé avoir quitté la capitale pour le Jura le temps de son confinement.
"J'avoue, je confesse que pour moi ça se passe assez bien puisque je suis un de ces connards de Parisiens qui se sont tirés en province. Et donc je vis ce confinement depuis mon Jura familial et je dois dire que, du coup, c'est quand même beaucoup moins compliqué que si j'étais resté à Paris", a-t-il lancé avant de s'attaquer à ceux qui critiquent son choix. "J'emmerde les gens qui ont déploré la venue des Parisiens en province. Les gens qui se sont crevé à la tâche toute leur vie pour se payer une maison à la campagne ou à l'Île de Ré ont bien le droit d'y aller quand c'est la merde à Paris. Donc je trouve ces comportements indignes", a-t-il ajouté, estimant que ces mêmes personnes étaient "quand même bien contentes d'avoir les Parisiens pendant la saison estivale".
En plateau, Didier Giraud a de son côté expliqué qu'il estimait que ces Parisiens partis en province risquaient de prendre le peu de places disponibles en réanimation dans certains hôpitaux. "A Paris, elles ne sont pas nombreuses non plus... Et ensuite je suis désolé on n'est pas scotché à Paris au prétexte qu'on est Parisien. Moi, je me sens tout autant Jurassien que Parisien. Je contribue à l'économie jurassienne en venant ici. Et par ailleurs, je ne contamine personne puisque je ne sors pas de chez moi", a précisé celui qui, plus tard, a confié avoir "évidemment pris 5 kilos" depuis le début du confinement, ne pas être "montrable" actuellement mais faire des "joggings dans la campagne".
"Moi, je ne subis pas la terreur d'Anne Hidalgo et du préfet Lallement, cette espèce d'hydre qui sévit sur les Parisiens. J'ai encore la liberté d'aller courir à l'heure que je veux", a-t-il ajouté, estimant que cette mesure "va un petit peu loin". "Même dans le confinement et dans la précaution maximale, il faut quand même garder la raison. Et là il me semble que l'on va un petit peu au-delà", a conclu Charles Consigny dans cette séquence que puremedias.com vous propose de découvrir.