"Bonjour, je suis très heureux de vous retrouver pour vous parler de la COP21 quotidiennement en toute liberté", lance Philippe Verdier face caméra. Comprenez qu'il ne pouvait pas le faire sur France 2, chaîne qui l'a licencié après la sortie de son ouvrage, "Climat Investigation". L'ex-chef du service météo rebondit donc sur RT France, l'antenne parisienne de la chaîne Russia Today. Il livrera chaque jour une chronique sur la COP21, baptisée "Verdier Libre".
Pour cette première, Verdier dénonce (avec un énorme micro) une urgence politique et diplomatique, plus qu'une urgence climatique. Il tape aussi sur les experts du GIEC. "En 2007, le prix Nobel de la paix a été attribué à Al Gore et au GIEC, les experts du changement climatique. Ils nous ont dit 'si on ne s'occupe pas du changement climatique, on aura de plus en plus de risques d'avoir des guerres'. Mais depuis 20 ans, nous vivons les années les plus chaudes et nous avons en parallèle une baisse des guerres et une baisse des victimes de conflits", explique-t-il.
Il livre aussi son analyse politique, n'hésitant pas à taper sur François Hollande, à qui il avait adressé une lettre assassine apès la sortie de son livre. "Le climat est une occassion rêvée de terminer l'année en beauté en évitant de trop parler des sujets qui peuvent fâcher, dont le chômage dont les derniers résultats sont très mauvais". puremedias.com vous propose de voir la première chronique de Philippe Verdier.