Leur histoire d'amour a commencé à la télévision. En mai dernier, sur le plateau du "Supplément" de Canal+, Vincent Dedienne avait déclaré sa flamme à Christiane Taubira. Les retrouvailles cathodiques entre celle qui était alors ministre de la Justice et le jeune humoriste, de 35 ans son cadet, ont eu lieu cet automne sur France Inter, alors que Christiane Taubira était l'invitée de la matinale de la station. "Dommage que vous soyez si jeune", s'était amusée la responsable politique en promettant de venir voir le spectacle du jeune homme.
Ce matin, Vincent Dedienne a, évidemment, consacré sa chronique hebdomadaire à la démission de son idole : "Ma petite amie a démissionné", a lancé d'emblée le comédien. "Ca faisait quelques semaines déjà que ça couvait... Elle rentrait de plus en plus tôt à la maison... (...) Elle parlait avec de moins en moins de sympathie de ses collègues...", a ironisé le comédien (vêtu d'un étonnant pull à rayures), en expliquant avoir été consulté par Christiane Taubira pour rédiger ses tweets de départ.
"Ca m'est pas venu tout de suite, ça... J'ai fait beaucoup de brouillons... Il ne fallait pas se planter car on savait que ça allait être très très commenté. (...) Au début j'avais proposé 'Plutôt que de voir vos tronches de droite tous les mercredis en conseil des ministres, j'irai me faire masser chez Yves Rocher à l'huile de jojoba' ! C'était moins polémique mais ça faisait plus de 140 caractères ! Finalement, on a opté pour un truc plus poétique, plus élégant, qui lui ressemble", a-t-il déclaré avant de régler des comptes avec la Manif pour tous, le mouvement qui s'est farouchement opposé à la loi instaurant le mariage homosexuel, texte âprement défendu par Christiane Taubira à l'hiver 2013.
"A l'annonce de la démission de Christiane Taubira, la Manif pour tous a posté un smiley clin d'oeil accompagné de l'acronyme ONLR, qui j'imagine doit signifier 'On Ne Lâche Rien'. Ou 'On Nuit à La République'. Ou, plus vraisemblablement 'On est Nul, Lourd et Rétrograde'", a t-il lancé en direct avant de s'en prendre plus personnellement à Ludovine de La Rochère et Albéric Dumont, deux des dirigeants de l'organisation. "Le départ des uns fait le bonheur des cons !", a-t-il conclu. puremedias.com vous propose de réécouter cette chronique.