Donald Trump ne perd pas le nord. Attaqué de toutes parts pour sa gestion de la pandémie, le président des Etats-Unis a rappelé hier qu'il avait été une star de télé-réalité avant d'être élu président, en se penchant non pas sur la crise actuelle mais sur ses... audiences ! L'ancien patron de "The Apprentice" aux Etats-Unis a ainsi souligné dans une série de tweets les bons scores d'audiences des allocutions quotidiennes qu'il propose désormais pour évoquer le coronavirus et l'évolution de la situation outre-Atlantique.
"Les audiences de mes conférences de presse sont tellement élevées - "des chiffres proches du final de 'The Bachelor', du match de football américain du lundi soir" selon le 'New York Times' que les médias généralistes nazes deviennent FOUS. 'Trump atteint trop de gens, il faut l'arrêter', a même dit un fou. Rendez-vous à 17h", a-t-il d'abord tweeté, citant un article du "New York Times" paru la semaine dernière et le développant dans les tweets qui ont suivi.
"Lundi, 12,2 millions ont regardé la conférence de M. Trump sur CNN, Fox New et MSNBC, d'après l'institut Nielsen - des chiffres proches du football américain du lundi soir. Des millions d'autres regardent sur ABC, CBS, NBC et les sites de vidéo en ligne, et les chiffres continuent d'augmenter ! Lundi, Fox News a attiré à elle seule 6,2 millions de personnes pour le point presse du président, un score hallucinant pour un programme du câble à 18h, plus proche des scores d'une sitcom populaire de prime-time", a-t-il ainsi poursuivi.
"Le président Trump fait un carton d'audience. Depuis qu'il a ressuscité le point presse quotidien, M. Trump et ses annonces sur le coronavirus réunissent en moyenne 8,5 millions sur les chaînes d'info câblées, soit environ l'audience du final de 'The Bachelor'. Et les chiffres continuent d'augmenter...", a-t-il encore publié. Une sortie qui a consterné les détracteurs du président américain, nombreux à appeler les chaînes à ne plus diffuser ces points presse quotidiens. Ils sont en effet vus par beaucoup comme un outil de propagande pour le président - et un moyen pour lui de poursuivre sa campagne pour l'élection présidentielle malgré l'impossibilité d'organiser des meetings.