Mais que pouvait bien faire Nicolas Sarkozy le soir où Dominique Strauss-Kahn était l'invité du JT de 20 heures de TF1 ? Il était devant sa télévision. Mais pas pour suivre son interview par Claire Chazal assure Carla Bruni dans une entretien accordé à Christine Ockrent pour la radio BBC One.
"Je dois avouer que je n'ai pas regardé. J'ai essayé de lire des extraits dans la presse le lendemain, mais je n'ai pas regardé, et ce pour deux raisons : j'avais un rendez-vous avec ma fondation jusqu'à 20h45 et je ne pouvais pas courir pour allumer la télévision. Et mon mari a terminé tard, puis on a dîné et on a regardé "Camille Claudel" à la télé avec Isabelle Adjani et Gérard Depardieu. On a besoin de se relaxer le soir et je ne comprends pas toute cette situation, de toute façon" a-t-elle expliqué. Point de détail : "Camille Claudel" était bien diffusé sur Arte ce soir-là, mais à 20h42. Ce qui laissait largement le temps à notre Chef de l'Etat pour zapper sur la chaîne devant laquelle plus de 12,5 millions de téléspectateurs étaient présents .
Interrogée par ailleurs sur l'attitude d'Anne Sinclair pendant l'affaire DSK, Carla Bruni-Sakozy a précisé : "Je ne me serais pas montrée à ce point. Se montrer de la sorte c'est extrêmement dangereux parce que ça peut mener à la confusion". Elle en a par ailleurs profité pour tacler les journalistes : "Je suis très prudente sur les opinions parce que je ne sais jamais ce qui est vrai. Je suis informée par la presse. Et quand je lis ce que la presse dit sur moi, je ne crois pas vraiment ce qu'elle dit sur d'autres gens !". Si vous avez raté cette interview, en voici quelques extraits :