Dominique Strauss-Kahn a fait son mea culpa, ce soir, au 20 heures de Claire Chazal sur TF1. Il a reconnu une "faute morale" dans l'affaire du Sofitel de New York, revenant longuement sur le déroulé des événements. Il n'a pas arrêté de brandir, pendant son interview, le rapport du procureur de New York qui a permis l'arrêt des poursuites judiciaires.
Il s'en est pris notamment à l'hebdomadaire L'Express, auteur de nombreuses révélations dans l'affaire Tristane Banon. Mais aussi du rapport médical d'entrée de Nafissatou Diallo à l'hôpital après sa présumée agression. L'hebdomadaire l'avait publié en intégralité, ce qui avait suscité de nombreux commentaires.
"Il faut lire ce que dit le rapport du procureur. Et il faut le lire attentivement. Le rapport du procurerur ne m'accuse en rien en matière de traces de blessures. Ce tabloïd qu'est devenu L'Express avec beaucoup d'acharnement a voulu présenter comme un rapport médical ce qui n'était que la fiche d'entrée à l'hôpital de Nafissatou Diallo et ce qu'elle avait elle-même déclaré. Mais dans le rapport officiel, il n'y a ni griffures, ni blessures, ni aucune traces de violences, ni sur elle, si sur moi". La réponse de L'Express n'a pas tardé. "Non, il s'agissait du rapport qui est établi chaque fois qu'une personne se dit victime d'un viol" lui a rétorqué Christophe Barbier, patron de l'hebdomadaire, quelques minutes plus tard sur i-TELE.