Canteloup en grande forme. Comme chaque matin, l'humoriste était ce jeudi à la tête de sa "Revue de presque" dans la matinale d'Europe 1 de Thomas Sotto. Une matinale exclusivement consacrée à la venue de l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.
Alors que l'actuel président des Républicains donnait hier soir un grand meeting à Lille, l'imitateur a profité de la présence de l'ancien chef d'Etat dans les locaux de la radio pour parodier, notamment, un possible entretien avec le journaliste Jean-Pierre Elkabbach. Une pastille qui a autant ravi les chroniqueurs et journalistes présents en studio, dont Jean-Pierre Elkabbach, que Nicolas Sarkozy.
Après avoir ironisé sur les inondations qui ont touché le pays ces derniers jours, Nicolas Canteloup s'est empressé d'interroger Nicolas Sarkozy sur sa potentielle candidature aux primaires de droite. "Je suis président d'un parti, le parti des Républicains. J'ai récupéré une famille déchirée, madame Polony le sait, ruinée, divisée, alors qu'aujourd'hui tout le monde le sait, tout le monde se fait des bisous" a-t-il raillé.
"Ce qui est important, c'est avoir un projet pour les présidentielles mais un projet pour les lechlatives. Lechlatives, c'est important lechlatives. Oui moi je raccourcis les délais, c'est lechlatives. Il y a lechlatives et les présielles" a ironisé Canteloup avec les intonations de l'ancien président de la République.
L'humoriste est par la suite longuement revenu sur le meeting que tenait le président des Républicains hier dans le Nord. Un discours tourné vers la "nation" mettant au premier plans le multiculturalisme et l'identité du pays, deux thèmes que l'animateur de "C'est Canteloup" sur TF1 s'est fait un plaisir de parodier en empruntant la voix du journaliste d'Europe 1.
"Vous avez commencé le meeting en disant je suis Français, vous êtes Français, nous avions français. Mais vous avez pas conjugué le il. - Il, c'est qui ? - C'est les minorités. C'est de elles que vous ne voulez pas parler. Vous voyez, je suis incisif", a lancé le faux Elkabbach. "Vous savez, je vous ai connu plus incisif que ça monsieur Elkabbach. Mais je sais que vous êtes peut-être plus gentil aujourd'hui parce que vous avez eu des consignes de monsieur Arnaud Lagardère", a répondu le faux Sarkozy. Et de poursuivre : "Les minorités vous les connaissez, elles sont toutes très différentes, très éparses, très diverses, que ce soit les musulmans, les arabes ou nos amis du Maghreb". Une imitation apparemment très bien accueillie par l'ancien chez d'état, hilare.
Sur les questions identitaires, Canteloup s'est même permis de tacler l'ancienne première dame, Carla Bruni Sarkozy. "J'ai en tête le grand Levi-Strauss qui disait - pourquoi la majorité serait la seule à porter des jeans ? - Oui ça c'est une vanne plus vestimentaire. C'est Carla qui me l'a soufflée ce matin. Elle m'a dit - si tu peux placer Levi-Strauss on sait jamais, on peut prendre un petit billet on sait pas."
Interrogé sur les qualités nécessaires du futur président de la République, Canteloup/Sarkozy a alors rappelé l'importance de prévenir avant d'agir : "Vous savez, en démocratie il faut dire les choses avant pour pouvoir les faire après parce que ne rien faire pendant alors qu'on les a pas dites avant, c'est pas comme ça qu'on fait les choses si avant on doit les faire après". puremedias.com vous propose de découvrir l'intégralité de la chronique.