Après Luc Chatel, au tour d'Atlantico. Hier matin, le site a publié un prétendu entretien de l'ancien ministre. Sauf que la rédaction a été trompée par un homonyme de Luc Chatel qui a répondu aux questions en utilisant notamment des citations de Sylvie Vartan. Très vite, Atlantico a retiré l'interview de son site mais le mal était fait. Sur son compte Twitter, le vrai Luc Chatel a dénoncé une "manipulation inacceptable" et annoncé déposer plainte contre X.
Dans un communiqué, Atlantico présente ses excuses aux lecteurs et au député de la Haute-Marne. L'erreur provient d'une confusion entre Luc Chatel homme politique et Luc Chatel journaliste. Ce dernier "a alors décidé de se faire passer pour le député. Il a répondu par sms à Atlantico qu'il acceptait de répondre aux questions du site d'information, mais exclusivement par écrit inovoquant des contraintes d'emploi du temps" explique la rédaction.
"Le journaliste Luc Chatel a donc créé une fausse boite aux lettres électronique incluant l'acronyme 'UMP' dans son intitulé et l'a utilisée pour recevoir les questions de la rédaction d'Atlantico et lui renvoyer ses réponses, en lieu et place de son homonyme parlementaire" poursuit le communiqué. "C'est accidentellement que le texte a échappé aux procédures internes de mise en ligne de la rédaction d'Atlantico" est-il également noté.
Jean-Sébastien Ferjou, directeur de la publication d'Atlantico, regrette "une suite malheureuse d'erreurs de la part de la rédaction" sur "cette histoire qui n'est quand même pas l'affaire du siècle" et dénonce le comportement de Luc Chatel, journaliste. Atlantico a décidé de ne pas en rester là et a "décidé de déposer plainte pour faux, usage de faux et usurpation d'identité".