Les larmes du Basque. Hier soir, TF1 a diffusé en prime time la rencontre France 98/FIFA 98, baptisé "Le match des légendes", afin de célébrer les 20 ans de la victoire de l'équipe de France lors de la Coupe du monde de football en 1998. L'affiche a opposé la quasi-totalité des champions du monde français contre une sélection internationale de joueurs, à laquelle l'athlète Usain Bolt s'est ajouté. Cette rencontre remportée par les Bleus et marquée par un sublime but de Zinédine Zidane a été suivie par 5,8 millions de téléspectateurs, soit 27,5% des individus de quatre ans et plus, selon Médiamétrie.
"Je suis avec Bixente Lizarazu. L'objectif était de tenir tout le match. Mission réussie !", a lancé Denis Brogniart, sur le terrain, à la fin de l'opposition, avant de tendre le micro à l'ancien international français : "Ouais ! Et pardon à Grégoire (Margotton, ndlr) parce que je devais venir commenter avec lui, mais c'était trop bon d'être sur le terrain. On aura le temps (pendant la Coupe du monde en Russie, ndlr). On va nous voir beaucoup". Il a ensuite ajouté, la voix enrouée : "J'avais un petit problème au mollet. Je suis content, parce que ça a tenu. C'était magnifique de faire ce match-là."
Fier de la victoire de son équipe, Bixente Lizarazu a poursuivi : "Après notre retraite, on ne pouvait pas imaginer faire notre dernier match ensemble et ne pas le gagner. Je t'avoue qu'on était très motivé. Ca s'est passé comme on le voulait. Une victoire". Très ému, le commentateur de TF1 a confié que ses partenaires le "manquaient" : "Tous ces moments qu'on a passés ensemble sont tellement incroyables qu'on devrait se voir un peu plus souvent. Mais pas forcement dans un match, mais autour d'un repas et d'une bonne bouteille de vin."
"Est-ce que ce soir tu as envie de dire 'Je t'aime' à tes coéquipiers de 98 ? Il y a les larmes qui disent 'Je t'aime'. Ca représente tout ce match. Bravo à toi", a enchaîne Denis Brogniart, devant l'ex-joueur de Bordeaux, touché. En direct et après cette interview, Bixente Lizarazu a fondu en larmes, tandis que son camarade de commentaires, Grégoire Margotton, a salué son consultant : "Il est très ému. Il avait mis tellement de temps à réaliser il y a 20 ans. C'était quand il avait vu son papa en tribune qu'il avait craqué". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.