Une sombre histoire vient de nouveau secouer la télé-réalité française. Elle concerne le sulfureux programme "Frenchie Shore", diffusé sur MTV et Paramount+, et intervient après les accusations de la dénommée Kara contre deux de ses anciens colocataires de la première saison. Mi-janvier, la jeune femme avait publié une série de messages sur le réseau X, dénonçant avoir subi deux agressions sexuelles de la part d'un candidat. "Je me suis faite agresser sexuellement à deux reprises par un même individu. La deuxième fois avec la complicité de la copine. Je n'ai jamais voulu parler de ce traumatisme mais vu qu'on m'y force", avait-elle notamment écrit, ciblant Melvin et Julie, en couple pendant le tournage, et désormais séparés. Kara était même allée plus loin en affirmant que la deuxième prenait "du plaisir à droguer les gens à leur insu”, et avait enregistré et diffusé des vidéos d'elle sous l'emprise de GHB et d'ecstasy.
Face à ces allégations, Julie a réagi dans les colonnes du "Parisien", se disant "dépassée" par les événements et trouvant "complètement absurde" les accusations de son ancienne comparse. Elle livre en effet une version radicalement différente, évoquant "une histoire de fesses" et "un plan à trois" consenti qui se serait déroulé en février 2024, hors du cadre de l'émission. Selon les informations du quotidien, des vidéos auraient été tournées lors des faits, et permettraient de constater que Kara aurait volontairement consommé des produits stupéfiants, et donc sans la contrainte d'une soumission chimique.
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Les deux ex ont fait appel à deux avocats pour clarifier cette "odieuse rumeur". Dans un communiqué, leur conseil a annoncé mener Kara devant les tribunaux pour diffamation publique, arguant que cette affaire avait porté préjudice à leurs clients et notamment à Melvin, pas convié au tournage de la deuxième saison de "Frenchie Shore".
"La quête de notoriété de Kara ne saurait justifier l’instrumentalisation des luttes contre les violences sexuelles et la soumission chimique", déclarent Anne-Laure Compoint et Tom Michel. Le deuxième, joint au téléphone par "Le Parisien", a expliqué les motifs de cette procédure. "Nos clients n’ont aucun autre moyen pour se défendre car il n’y a aucune plainte, ni procédure judiciaire à leur encontre", explique le conseil des deux participants mis en cause. Ce dernier souhaite également adresser un message aux jeunes générations : "#MeToo est un mouvement essentiel mais il ne doit pas être dévoyé pour devenir n'importe quoi. Les internautes doivent comprendre qu'on ne peut pas se substituer à la justice”.