Gérard Jugnot paye ses impôts en France. Il n'a pas l'intention de s'exiler en Russie, en Belgique, ou en Suisse comme certains de ses collègues acteurs. Interrogé sur Europe 1 à propos de la polémique qui touche aussi le cinéma français, il a répondu avec humour à Nikos Aliagas. "Très franchement, je pense qu'il y en a qui le font pour être tranquille. Je pense à Dany Boon, qui a eu ce triomphe absolu avec "Les Ch'tis", ça devait peut-être le fatiguer qu'on l'appelle Biloute toutes les cinq minutes", a-t-il expliqué.
"D'abord, moi, je ne suis pas très très bon dans les langues étrangères, je suis Français. Oui, c'est vrai qu'on paye beaucoup, c'est un peu violent pour les nouveaux riches. On devrait faire pareil pour le loto, ce serait bien moins populaire ! Je n'ai pas à me plaindre ! Mais si on pouvait m'envoyer un petit mot ou une boîte de chocolat pour me remercier, ce serait quand même sympathique vu tout ce qu'on a donné", a poursuivi Gérard Jugnot.
Ce matin Dany Boon répondait très vigoureusement à la polémique sur les salaires des acteurs français lancée pendant les fêtes de fin d'année par Vincent Maraval, le fondateur de la société de distribution de films Wild Bunch. "Les propos de Vincent Maraval m'attristent beaucoup. D'autant que les chiffres qu'il a donnés sont complètement faux !", s'agace l'acteur de "Bienvenue chez les Ch'tis", deuxième plus gros succès de l'histoire du cinéma en France (avec 20,5 millions d'entrées). Il affirme avoir touché 600.000 euros pour son (petit) rôle dans "Astérix & Obélix : Au service de Sa Majesté", de Laurent Tirard, et non 1 million comme l'affirmait Maraval.