Le sniper a encore frappé. Hier soir, dans "C'est encore nous !" sur France Inter, le boute-en-train Guillaume Meurice est revenu sur le déjeuner qui a fait couler beaucoup d'encre entre Emmanuel Macron et plusieurs éditorialistes, à l'Elysée. Parmi les journalistes présents, le comique a rappelé que Dominique Seux, voix de la station du service public, et Yaël Goosz, chef du service politique de France Inter, étaient de la partie.
"Ils étaient une dizaine et parmi eux, le fleuron de ce qu'on a de mieux à France Inter : Dominique Seux, le petit prince du CAC 40, et Yaël Goosz, le chef du service politique de notre station, le Pulitzer de la social-démocratie. Au menu du déjeuner, il y avait de la bonne soupe et du gratin de couleuvres. Paraît-il que c'était délicieux", a-t-il débuté. Et d'ajouter : "Moi, ça ne me choque pas du tout. On le fait régulièrement dans les médias. Moi-même, j'ai déjà déjeuné avec Philippe Poutou au Pizza Pino de Melun. Charline petit déjeune avec Bruno Retailleau tous les matins". "Je suis solidaire de mes confrères", a ironisé Charline Vanhoenacker, présentatrice de l'émission.
Pour sa chronique, Guillaume Meurice est ainsi parti interroger Ellen Salvi, cheffe du service politique de "Médiapart", pour savoir les raisons pour lesquelles elle n'a pas été invitée. "C'est un vrai mystère. A 'Médiapart', on s'est posé la question pendant une semaine. On n'a toujours pas trouvé", a-t-elle répondu. "Est-ce que ce n'est pas la grosse lose ?", a relancé l'humoriste. "Oui, c'est là où il y avait la 'fame' ! Mais est-ce que la 'fame', c'est Dominique Seux ?", a-t-elle demandé.
De retour en studio, le chroniqueur a réagi : "Alors là, oui ! On a la réponse à cette question. Aux 'Echos', c'est une rock-star ! Au Medef, ils ont des posters de lui dédicacés par Dominique Seux. J'ai moi-même un pin's parlant Dominique Seux qui dit : 'Remboursez la dette ! Au boulot les pauvres !'. Je l'adore, c'est mon préféré". "C'est vrai que c'est chouette d'être invité à l'Elysée. Il y avait même Guillaume Tabard du 'Figaro'. Lui, à mon avis, il bosse là-bas. Il fait la bouffe. Il y avait Nathalie Saint-Cricq. Si la dépression nerveuse avait un visage, ce serait celui de Nataloche", a-t-il insisté.
"Macron aime bien faire participer tout le monde. D'ailleurs, il envoie sa meuf dans les médias. Elle est partout en ce moment. Elle a 69 ans, Brigitte ! Elle bosse encore ! Ca, c'est un bel exemple !", a-t-il enchaîné. Et de lâcher : "France 5 a bien eu raison de censurer les blagues de l'infâme Pierre-Emmanuel Barré qui avait prévu de s'en prendre à Bribri d'amour ! Bien fait pour lui ! Cheh !". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.